03. Rosalia

55 2 0
                                    

By Carla Montgomery

ROSALIA
Septembre

Mon réveil sonne et je pousse un grognement en entendant cette horrible sonnerie.

Je tape aveuglément ma table de nuit à la recherche de mon réveil. Ne le trouvant pas, je me force à me redresser et à ouvrir les yeux en faisant face au soleil qui agresse ma rétine.

Je saisis mon réveil avec rage et regarde l'heure avant de l'éteindre. 6h30 du matin et l'éteint.

Quel bonheur !

Je m'apprête à me recoucher mais mon esprit embrouillé se souvient qu'aujourd'hui est le jour de la rentrée. Ma dernière rentrée avant l'université.

A cette pensée mon esprit redevient clair et je sens le stress monter en moi comme un poison qui s'infiltre doucement dans chacun des tissus qui composent mon corps.

Cette année est très importante pour moi. Elle déterminera mon avenir, et surtout ma futur faculté.Alors il ne faut pas que je la rate.

***

-Rosalia, tu es prête? Il faut y aller tu vas finir en retard le premier jour ! Cris mon père du premier étage.

Je descends mi confiante mi stressée, pique un croissant sur la table du salon et rejoins mon père dans la voiture.

J'ai voulu m'habiller simplement aujourd'hui, je porte un jean noir taille haute et ample sur mes chevilles ainsi qu'un T-shirt à manches longues rose pâle.

Pour finir mon look made in Rosa, j'ai mis mes éternelles perles à mes oreilles et enfilé mes airs force blanche.
Mes cheveux châtains clairs sont retenues en queu-de cheval par un simple élastique noir.

Bien évidemment quand je rentre dans l'habitacle, ce foutu tueur en série est le sujet d'actualité principale à la radio. Heureusement mon père remarque assez rapidement que cela me stresse encore plus et décide de changer de station.

A présent c'est une chanson de Bruno Mars "Locked out of Heaven" qui se diffuse dans la voiture, rien de mieux pour commencer une bonne journée.

***

Je traverse le parking après que mon père m'ait souhaité une bonne première journée de cours. Le stress me serre la gorge et je sens mes mains tremblées. Je m'empresse de les cacher dans les poches de mon jean.

En marchant pour atteindre l'entrée du lycée je remarque toute suite la première différence avec Atlanta : Les voitures.

Quand j'étais dans mon lycée pourri du quartier de Grove Park, les gens se déplaçaient en skate ou scooter mais jamais en Bugatti ou Jaguar.

Les élèves descendent de magnifiques voitures. La vieille Jeep de mon père fait clairement tâche à côté.

J'entre dans le lycée et remarque la deuxième différence avec Atlanta : la beauté du lycée. Ici le lycée est comme neuf, les murs sont tous, je dis bien tous blancs et les vitres sont propres sans une fissure ni une poussière.

C'est à peine s' ils passaient la serpillière dans mon ancien lycée...

J'essaye de calmer mon stress en jouant avec la anse de mon EastPack gris foncé. Ça à au moins le mérite d'occuper mes mains pour qu'elles ne tremblent pas encore plus.

Mon premier objectif de la journée est de trouver le secrétariat.
Heureusement malgré tout le monde qui court et bouche le passage j'arrive à le trouver assez rapidement.

Rosalia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant