𝐒𝐏𝐄𝐑𝐄𝐍𝐙𝐀

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐈𝐈

On a commencé à se frayer un chemin à travers une multitude de gens pour essayer de sortir de cette réception le plus rapidement possible.

Cette salle est immense et pourtant dès que le regard de mon père et celui de son ennemie se sont croisés, la tension était palpable. Aly était accroché à mon bras, consciente du danger.

Dès notre arrivée je ne me suis pas méfier du danger car des alliés et des amis de mon père étais présent, alors je ne me suis pas sermonnée avec cela. J'aurai malgré tout dû me méfier. Mon père m'a toujours dit que la vie ce n'est pas un comte de fée et que les gens étaient impitoyables surtout envers notre famille, qu'il qualifie de puissante. Depuis toujours j'aimerais m'opposé à lui pour lui dire que c'est son monde et non le mien mais mon paternel est borné.

Mon père s'est arrêté au milieu de la foule, pour regarder son ennemi avec fureur.

Ricardo était autre fois le meilleur ami de mon père mais au fil de temps il a eu des doutes sur le comportement de Ricardo jusqu'à découvrir qu'il l'avait trahi et la seule explication qu'il a su me donner est que le pouvoir lui était monté à la tête. Depuis ce jour la raison de vivre de mon père est de faire tomber la mafia de son ennemi. Quand j'étais enfant il était comme un membre de la famille, donc sans m'en rendre compte j'ai reconnu sa voix.

Peu de temps après une explosion retenti, tout le monde était à terre et la panique commença. J'ai vraiment eu du mal à me remettre sur pied. En observant l'intégralité de mon corps pour constater les dégâts, je ne remarquai rien de grave, simplement quelques petites entailles mais c'est en touchant l'arrière de ma tête que je s'entais un liquide chaud couler sur mes doigts, du sang.

J'ai mal à la tête, très mal

Les gens couraient dans tous les sens. Je précipita vers Aly qui était au sol, avec des blessures qui semblaient plus importantes que les miennes. Un morceau de verre était planté dans sa jambe, ainsi que dans son épaule et quelques égratignures recouvraient sa peau pâle, il fallait absolument que je sorte de cette endroit dangereux. Plus loin, mon père portait ma mère vers l'extérieur, quant à moi, je pris ma meilleure amie sous les jambes et dans le bas du dos pour la porter et à cause de mes vertiges je pensais que cette tâche serait plus ardue mais pas du tout.

Je marchais à grandes enjambées vers l'extérieur de la salle, jusqu'à ce qu'une deuxième explosion retentisse. L'explosion m'a poussé en avant, mais heureusement Aly n'est pas tombé violemment sur le sol. La première fois que je me suis relevée était bien plus facile que cette fois-ci, je ne m'en suis pas rendue compte à l'instant mais la première explosion semblait moins impressionnante que la seconde. Une fois relevée un pique de douleur au niveau de mon épaule se faisait ressentir.

- Tu vas bien ?

Un garçon qui avait à peu près mon âge se tenait devant moi vêtu d'un costume noir, environ 1m90, châtain, avec de superbe yeux hazel.

- Un simple mal de tête mais sinon tout va bien. c'est un mensonge

Mes vertiges et mon mal de tête me font un mal de chien.

Il me regardait avec de grands yeux, comme choqué mais malgré tout il regarda si j'avais des blessures quelconques et partit sans rien dire. Je n'ai pas compris pourquoi il était parti si soudainement mais je n'ai pas le temps de réfléchir à cette discussion.

Après ce bref échange, je repris Aly comme la fois précédente et sorti de la salle.

Mon père a contacté les secours étant donné qu'au bout d'un certains temps aucune de nous n'étais sorti. Les secours sont arrivés en un temps record et heureusement énormément de sang et s'est évanouie.