𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐈𝐈𝐈

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Je me réveille en sursaut, j'ai encore fait un cauchemar, ce cauchemar. Il revient sans cesse mais c'est comme si mon cerveau refusait de se débarrasser de ce souvenir si affreux. 

J'observe cette petite pièce aux lumières tamisées. Il n'y as qu'un lit, un canapé deux places ainsi qu'un fauteuil, plus une perfusion de chaque côté du lit et une grande fenêtre partiellement caché par un rideau. 

Je décide de passer à autre chose et de sortir ce cauchemar de ma tête. Je suis à l'hôpital depuis quatre jours maintenant et Aly ne peut sortir que dans deux jours alors je reste avec elle. J'essaye de lui changer les idées car ce n'est pas facile pour elle d'être là et d'avoir mal comme ça. Je me souviens qu'en primaire elle s'est cassé le bras mais elle n'a jamais eu de blessures graves comme actuellement. 

Je m'en veux tellement, ce sentiment ne m'a pas quitté depuis quatre jours pourtant Aly l'a vu et m'a dit "ce n'est pas de ta faute Ari tu ne pouvais pas anticiper cela et tu m'as sauvée", mais j'aurai dû l'anticiper pour ne pas que ma meilleure amie se retrouve dans un lit d'hôpital.

Benjamin m'a ramené des affaires puis il est passé nous voir Aly et moi pour savoir si on allait bien. Aly est encore endormi mais son grognement m'indique qu'elle sort de son sommeil et cela me sort de mes pensées. Elle me regarde un petit sourire aux lèvres.

- Tu es encore là. elle rigole

- Aie, mon ventre. je rigole à mon tour

- Rigole pas j'ai mal !

- Pardon, pardon

Elle me regarde, fronce les sourcils puis elle commence à ouvrir la bouche mais elle la referme aussitôt, elle doit probablement chercher ces mots car elle veut garder son calme

- Ah ! Tu m'énerves à jamais m'écouter ! Ari je t'ai dit que j'allais bien, je sors dans deux jours et je t'ai demandé d'aller chez toi pour te reposer. elle commence légèrement à s'énerver

- Aly je t'ai dit que je resterais jusqu'à ce que tu sortes.

- Tu ne bougeras pas d'ici même si je te le demande un millier de fois, pas vrai ? je souris, elle me connaît comme personne ça c'est sûr

Peu après ça mon père s'est précipité et a immédiatement verrouillé la porte. Je le regarde fixement, tout comme Aly.

- Aly sort aujourd'hui ! Aria tu viens avec moi dans le couloir, s'il te plaît.

- J'arrive. un bisou sur le front de ma meilleure amie et je sors

Dès que la porte s'est fermée, mon père me prit par les épaules et commença à m'expliqua tout sur l'attaque subi il y a quelques jours. 

Je lui ai demandé d'enquêter car je sens que quelque chose ne va pas, quelque chose ou plutôt quelqu'un nous vise personnellement. Cela ne me choque que très peu étant donné notre statue au sein de l'Italie; "la famille la plus puissante".

Vers mes 17-18 ans mon père m'a confier certaines missions, certaines moindre et d'autres importantes. Je n'en ai jamais loupé unes seules, ce qui rend mon géniteur plutôt fier. Personne ne sait que j'ai fais ces missions, pas même, mon frère, Benjamin et ma meilleure amie. 

Je n'ai rien dit pour protéger mon entourage mais depuis j'ai arrêté à cause d'une mission dont j'ai mis très longtemps à me relevé.

Mon père m'a appris que c'était des hommes de Ricardo qui ont attaqués notre ambulance mais je me pose des questions. Si c'était des hommes de Ricardo ça veut dire que le coup était prévu car ils n'auraient pas pu partir si vite à cause de l'explosion. Tout cela n'est qu'une hypothèse car je ne suis sûre de rien, c'est probablement moi qui me créer des histoires dans ma tête, après tout.

𝐒𝐏𝐄𝐑𝐄𝐍𝐙𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant