𝐏𝐫𝐨𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞

127 15 25
                                    


-

--------------------------------------------

"La haine est égale à l'amour car l'amour peut nous pousser à haïr et la haine peut laisser place à l'amour car comme on le dit souvent : après la pluie vient le beau temps"

Citation de Varel Tchitembo Tchissafou
-


--------------------------------------------- 


Aria

Je me réveille en sursaut suite à un bruit sourd.

Je prend mon téléphone pour regarder l'heure, 2:00.  

Au rez-de-chaussée j'entends un coup de feu suivit d'un hurlement, probablement celui de mon père. 

Prise de panique je décide de m'enfermer dans ma chambre. Mon premier réflexe est de prendre l'arme offert par mon père à l'âge de mes 16 ans.

Elle se trouve dans un coffre, au fond de mon dressing. J'ai les mains tellement moites que mon pistolet risque de m'échapper.

Malgré toutes mes angoisses, je prend tout mon courage et ouvre précautionneusement la porte.

Au fur et à mesure de mon avancer dans le couloir, l'adrénaline monte en moi.

La demeure est sombre et seuls les rayons de la lune l'éclaire.

Je me suis posée devant les escaliers pour prendre conscience de  la situation et réagir au mieux. Ma mère pleure pendant que mon père lutte pour ne pas s'évanouir. Je ne sais absolument pas ce qu'il se trame au rez-de-chaussée, mais surtout je ne sais pas combien il y a d'individus.

Je t'ente de réfléchir à un plan mais je perçois une voix qui m'est inconnu.

- Pour la cinquième fois, où est-elle ?! crie l'inconnu

Cette voix. C'est une voix qui me parait familière ?

- Je ne dirais rien. Va en enfer ! crachait mon père, animé d'une haine que je ne lui connaissais pas

Mon père le tutoies, c'est plutôt étrange. Je commence sérieusement à me poser des questions, car mon père ne tutoies jamais les personnes étrangères.

- Francesco, tu me sous-estimes même après toutes ces années. C'est presque décevant.

D'un coup, il frappa mon père avec son pistolet ce qui lui arracha un cri de douleur. Les larmes commencent à perler le long de mes joues mais je ne me laisse pas abattre afin de sortir mes parents de cet enfer .

- Très bien alors si vous ne voulez pas me dire où elle se cache, je vais devoir fouiller l'entièreté de la maison.

La douleur de mon père est si élevée qu'il ne peut pas le retenir.

- Elle n'a rien fait, laisser la en dehors de ça ! dit ma mère d'une voix tremblante

Un deuxième coup de feu retenti. Ce sociopathe a tiré dans la jambe de ma mère, qui cria de toutes ses forces. Les larmes n'arrêtent pas de couler mais je fus surprise d'entendre les pas lourds et insistant de l'inconnue qui s'approchait des escaliers. Prise de court, j'atteins ma chambre aussi rapidement que je le peux mais je n'ai pas le temps de fermer la porte. Je me suis donc réfugiée dans un coin sombre de mon dressing.

𝐒𝐏𝐄𝐑𝐄𝐍𝐙𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant