𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐕𝐈𝐈

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Aly s'est réveillée et j'ai instantanément vu dans son regard qu'elle était perdue. Je ne sais pas si elle s'est pris un coup sur la tête pendant son excursion alors je ne la ménagerais pas.

- Eh ! Ne te lève pas tu risques d'avoir des vertiges

Elle a dormi 4 heures, en revanche je ne n'ai pas réussi à fermer l'œil mais j'ai l'habitude de faire des insomnies.

- Aria, pourquoi j'ai un pansement au niveau du bras ? elle m'a questionné sur sa blessure mais je n'ai surtout pas envie de la brusquer

- Tu es partis dans la forêt pour t'aérer mais lorsque tu es rentrée, tu étais désorientée et blessée au niveau du bras. Je t'ai soigné, tu avais mal alors tu t'es endormi vachement vite

- J'ai dormi combien de temps ?

- 4 heures, il est actuellement 22h30. Tu as faim ?

Elle secoue légèrement la tête de façon positive, avec un petit sourire. Je me lève, traverse le salon pour me rendre dans la cuisine et commence ma tâche. J'ai décidé de lui faire son plat préféré, des pâtes bolognaises supplément parmesan. 

Je reviens dans le salon avec deux assiettes pleines car j'ai vraiment faim. Aly me regarde puis elle regarde l'assiette et me fait un énorme sourire, avec des étoiles dans les yeux. Elle raffole de ce plat depuis petite et comme on dit les choses simple sont parfois les meilleures.

- Ton cousin et ton père sont rentrés ? elle s'adressa à moi avec des pâtes pleins la bouche

- Aly ! C'est dégoutant ! elle rigola à cause de ma remarque

- Pour répondre à ta question, ils sont rentrés y'a une heure mais ils sont directement montés à l'étage.

A vrai dire je n'ai pas bien compris leurs comportements, je pensais que Benjamin resterait un peu avec moi mais il s'est contenté de me faire un baiser au-dessus de la tête et de monter. Aly me questionne du regard comme si elle se posait les mêmes questions que moi, alors je hausse simplement les épaules en signe de réponse. 

Il est actuellement 23h30 et avec Aly on a décidé de partir au lit car on est toutes les deux fatigués. Une fois dans mon lit je ferme les yeux pour atterrir dans les bras de morphée mais deux minutes plus tard j'entends de nouveau du bruit au rez-de-chaussée. Malgré la fatigue qui prend place dans mon corps, je décide malgré tout de me lever pour attraper mon arme et descendre. C'est bruit m'a aussitôt interpellé car tout le monde dort.

En arrivant en bas des escaliers, j'aperçois le salon plongé dans le noir complet et je remarque que même la lune n'éclaire pas la pièce tellement elle est basse dans le ciel. J'aperçois une ombre à ma droite alors je me tourne et mon arme est projetée, puis elle se retrouve au sol. Quelqu'un vient me donner un coup dans le ventre, pour ensuite m'attraper les cheveux et me tirer en arrière. Je ne comprends et je ne vois pas bien ce qui se passe mais j'attrape le bras de l'inconnu pour le retourner, malheureusement il est plus fort que moi donc je vais devoir être maligne. Je commence à repenser à mes entrainements de boxe et tape dans son estomac, pour ensuite lui balayer sa jambe afin qu'il se retrouve à terre. C'est en me retournant pour allumer la lumière que je sens un canon sur l'arrière de ma tête. J'ai heureusement pu allumer la lampe des escaliers. Je décide de me tourner le plus calmement possible pour faire face à l'inconnu. Mais que fu ma surprise quand j'ai découvert que cet inconnu était en réalité l'homme qui m'avait aidé au gala, ce même homme que je n'arrivais pas à me sortir de la tête car je me posais trop de questions à son sujet et au fait que j'avais une impression de déjà-vu.

Il est dans le même état de questionnement que moi, je le vois dans son regard. Ce n'est pas pour autant qu'il baisse son arme ou qu'il desserre son maintien. Il a un pistolet silencieux, ce qui accentuent un peu plus mon état de détresse. 

𝐒𝐏𝐄𝐑𝐄𝐍𝐙𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant