𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐗𝐈𝐕

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Aria

Il est actuellement 4 heures du matin et je ne trouve toujours pas le sommeil, malgré la présence de mon cousin à mes côtés.

Durant mon peu d'heure de sommeil, c'est-à-dire une heure, ce qui me semble être un rêve ou plutôt un souvenir s'est dessiné dans mon esprit. Je ne comprends toujours pas pourquoi ce souvenir est enfoui depuis si longtemps. Je me voyais enfant accompagné d'un garçon d'environ mon âge et nous étions tellement proches qu'on aurait dit deux âmes sœurs. Le petit garçon qui était à mes côtés ressemblait étrangement à Noam Palazzi, mais c'est impossible car nos pères se détestent alors comment j'aurais pu être si proche de lui ?

Je décide de descendre prendre un thé car mes émotions et mes doutes se mélangent dans ma tête, qui est actuellement plus que troublé. Les recherches que j'ai effectué pour retrouver Benjamin m'ont permis de savoir bien des choses sur la famille Palazzi mais je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin, surtout après ce rêve.

Depuis toujours je ne rêve que d'une seule chose sortir de cette maison en toute tranquillité et ne plus faire partie de l'organisation, mais malheureusement je sais pertinemment que je suis la seule héritière de mon père.

Malgré que ma mère m'ai toujours défendu, étrangement quand on parle d'héritage elle ne prend pas ma défense, elle semble même en accord avec son mari. Je sais que ma mère m'aime mais pour être honnête en ce qui concerne mon père j'ai des doutes. Depuis que je suis enfant il ne me consacre jamais un tant soit peu de son temps, alors désormais je ne cherche plus à avoir son approbation pour quoi que ce soit.

Je verse l'eau chaude de la bouilloire dans ma tasse pour venir m'assoir sur une chaise tout près de la table, lorsque j'entends la porte d'entrée s'ouvrir puis se refermer. Il est tôt donc je doute que quelqu'un soit réveillé, de plus les gardes sont divisés en deux groupes, certains sont dehors et d'autres dedans alors ils ne peuvent pas rentrer.

Mon arme est à l'étage donc je décide de prendre un couteau dans un des tiroirs de la cuisine et même si je sais que ma réaction est disproportionnée, je ne veux pas revivre la même situation qu'il y a quelques semaines. J'ouvre la porte le plus délicatement possible puis j'arme mon couteau mais je m'arrête instantanément en remarquant la présence de mon père.

- Aria, mais qu'est-ce que tu fais ? il me regarde dans les yeux sans éprouver une once de panique

- J'aurais probablement dû te planter car visiblement tu n'en as rien à faire. je pars dans la cuisine pour poser le couteau et je le sens me suivre

Je pose le couteau dans son tiroir puis me tourne vers mon paternel les bras croisés sur ma poitrine. Il est habillé, lavé et il paraît en pleine forme. C'est très troublant, étant donné qu'il est 4 heures du matin.

- Pourquoi tu es levée à cette heure-ci ?

- Tu te soucis de moi maintenant ? C'est un peu tard. je me comporte comme une gamine, j'en ai conscience mais je ne peux pas m'en empêcher

- La question c'est pourquoi toi tu es levé à cette heure-ci ?

- Je passe des nuits horrible depuis un moment

Tout comme moi, décidément nous en avons des choses en commun. Depuis petite j'ai un fort caractère, donc nous sommes à la fois deux opposés et deux similitudes. Mon père me manque mais jamais je ne lui dirais, je serais honteuse de lui dire que sa fille de 21 ans a besoin de son petit papa. J'évoque ce sujet seulement avec Aly et Benjamin car j'ai grandement confiance en eux, ce sont même les personnes en qui j'ai le plus confiance donc il est normal que je me confie.

𝐒𝐏𝐄𝐑𝐄𝐍𝐙𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant