~ TERMINÉ ~
À Eagle Mountain Academy, il n'y a qu'un moyen de survivre : ne jamais, Ô grand jamais, s'attirer les foudres des membres de RES.
Ils imposent leur loi, celle du talion. Fait du tort à un des élèves d'Eagle Mountain et Eagle Mountain te...
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— Tu sais quoi, Ren ? Je savais que tu étais riche. Genre vraiment riche. Pourtant, j'arrive quand même à être choquée.
Kaia observe la façade de ma maison d'un air un peu ébahi qui me mettrait presque mal à l'aise alors que je quitte l'habitacle de la voiture.
Je l'ai emmené au cinéma.
Je l'ai emmené au cinéma alors qu'on avait convenus qu'entre nous, il n'y aurait que du sexe. À vrai dire, j'ai trouvé ça très amusant. Quand elle est sortie de son cours particulier, j'ai immédiatement compris qu'elle était folle de rage. Elle m'a insulté, moi et tout mon arbre généalogique d'ailleurs. Malgré tout, il m'était facile de voir à quel point elle était excitée. Retarder l'échéance était succulent ! Lorsque je lui ai annoncé que nous allions voir un film, elle m'a regardé comme si je venais d'avouer être un tueur en série, mais finalement, elle a cessé de se plaindre à l'instant où elle a compris que j'avais acheté des places pour regarder un film à l'eau de rose.
Elle a tenté de cacher ses larmes, en vain et j'ai trouvé ça atrocement adorable. Je suis sur une mauvaise pente, c'est certain. Davantage lorsqu'après le film, j'ai proposé de la raccompagner chez elle alors que je rêve de m'enfoncer en elle depuis que j'ai retiré la capote hier soir. Elle a refusé et c'est ainsi que nous nous retrouvons devant chez moi.
À son tour, elle sort de la voiture et referme la portière avec délicatesse, son regard toujours focalisé sur la demeure. Aussi, je suis ses yeux et l'observe, comme si c'était la première fois tout en essayant de comprendre ce qui la rend si admirative.
La résidence s'étend majestueusement devant moi, une merveille architecturale qui symbolise tout ce que ma famille a bâti au fil des années. Les murs en pierre blanche étincellent sous les lumières du soir, et les hautes colonnes du même ton qui encadrent l'entrée principale donnent l'impression que la villa est en réalité, un temple grecque. Les jardins impeccables s'étendent à perte de vue, avec des parterres de neige, des arbres sans feuille, des fontaines élégantes et des statues gracieuses qui ornent chaque coin.
La splendeur de cet endroit, c'est une réalité que j'ai toujours connue. Je suis né dans cette opulence, le décor est celui de mon enfance. Pourtant, à travers les yeux de Kaia, je tente de redécouvrir l'émerveillement que peut inspirer cette somptuosité.
Les voitures de luxe garées devant l'entrée qui n'ont pas roulées depuis des lustres, confirment à quel point ici, tout n'est que spectacle. Kaia, qui n'a jamais été exposée à un tel luxe, reste émerveillée par chaque détail, ce qui rendrait presque la maison des horreurs agréable à regarder.
Je m'avance vers Kaia et lui tends la main, l'invitant à me suivre vers la porte. Elle hésite un instant avant de s'en saisir. Sa paume fond dans la mienne tandis que mes doigts, joueurs, caressent sa peau. Un sourire en coin étire mes lèvres quand je l'entends prendre une courte inspiration.
