NO ONE EXCEPT YOU

CHAPITRE 9

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Manoir Riddle

Je savais que ce jour allait arrivé, mon père ne pouvait pas tenir sa promesse, même si il le souhaitait. Le mal allait toujours nous rattraper, toujours.

Les bras croisés contre ma poitrine, je vapotais dans le couloir, plutôt sombre comme le reste du manoir.
Ma tête appuyait contre le mur, je fixais le plafond, épuisé de ne pas pouvoir fuir les ténèbres.

Il n'était pas encore arrivé, nous l'attendions.

Je retournais auprès de mes parents qui étaient dans la plus grande pièce du manoir.
Une table immense se trouvait au fond à droite de la pièce, des chandeliers par centaines éclairés celle-ci, une cheminée, des lustres et canapés.

L'ambiance était pesante et triste ici, la première question que je me posais fût « comment Mattheo a-t-il fait pour survivre dans cet endroit ? »

Mon père à mes côtés, n'osait pas m'adresser un mot ou un regard, honteux de me remettre dans cet univers.

Ce n'est pas de ta faute.

Bien sûr que si Nova.

Tu n'es pas fautif. Je répliquais, ma main sur son épaule avec un faible sourire à son attention.

Bonsoir ?
Mon père arrive bientôt.
Il ne m'a porté attention que quelques secondes avant de baisser les yeux et regarder mes parents.
Mattheo était là, et je n'avais pas pensé une seconde que je risquais de le croiser, et pourtant c'était inévitable.

Vous êtes Mattheo Riddle n'est ce pas ?
Mon père le questionnait, pourtant, il avait l'air de le connaître.

Oui monsieur.
Il répondait, avant de poser son regard sur moi à nouveau.
Nova, il faut que je te parle, en privée, si ça ne vous dérange pas monsieur.

Je sentais le regard de mon père, protecteur, directement posé sur moi, mais il ne pouvait pas contrarier le fils de son ennemi.

Je suivais alors Mattheo, traversant tout le manoir comme ci il n'y avait pas de fin, tout en discrétion.
Arrivé devant une grande porte noir, très belle, il se stoppait quelques instant. Derrière lui, je pouvais voir à quel point ses épaules larges étaient crispées. Il tourna la poignée de la porte, tirant ma main afin de se dépêcher et de refermer la porte derrière nous.

La pièce était géante, c'était une bibliothèque magnifique, style d'académie sombre.

C'est une de mes pièces préférées dans ce putain d'endroit. Jurait Mattheo derrière moi, j'admirais les différents bouquins qu'arborait cette bibliothèque, elle me paraissait si familière.

Je te crois. Je me retournais vers lui, curieuse de pourquoi il avait pu m'emmener ici.

Pourquoi tu es là Ortega, c'est vraiment pas un bon plan. Il avait l'air sérieux, et pas dans un bon état d'esprit. Putain tu sais à quel point ça peut être dangereux ? Pas que j'en ai quelque chose à foutre, mais j'ai pas envie de me coltiner ta torture ou ton meurtre sur mon dos.

Super agréable, merci. Je soupirais. Ce n'est pas vraiment comme ci j'avais le choix.

Il roulait des yeux, ses mains dans les poches.

Aller, mon père doit être là.
Il me poussait avec sa main dans mon dos, en dehors de la bibliothèque.

Nous retournions tout les deux dans la pièce principale, sa main derrière ma nuque afin de me guider dans les couloirs. Une fois arrivé il l'enleva, et pris place à la table.

Où étiez vous ?
La voix sifflante de Voldemort me faisait presque sursauter alors que je prenais place doucement à côté de ma mère. Lui, faisait le tour des chaises, passant à côté de moi, il caressa le bout de mon menton avec sa baguette, ce qui me fit frissonner.

Elle ne trouvait pas les toilettes, je lui ai donc montré. Répondait Mattheo tout en évitant de croiser son regard perçant.

Il ne bronchait pas, acceptant cette excuse stupide.
Pour autant son regard sur lui était dur.

Soit. Après ça, la conversation reprit, et ma putain de peur ne faisait qu'augmenter.

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Mattheo Riddle point de vue

Les Ortega étaient enfin partis, me laissant ainsi avec mon père. Je savais pertinemment ce qui m'attendait et je ne le redoutais même plus.

Rodok, tu sais ce qu'il te reste à faire. Mattheo, suit le. Mon géniteur me regardait avec dégoût. T'es excuses sont de plus en plus pathétique.

Je suivais l'homme sans broncher, une habitude qui ne me faisait peu souffrir psychologiquement, car j'avais déjà l'impression d'être à moitié mort.

Deux heures plus tard, mon dos était à nouveau en sang, recouvert de coupures. La seule chose que j'avais en tête, était les mots qu'il avait pu employé juste avant. Putain de vie.

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