CHAPITRE 25

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Te odio, te amo - Albany

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Nova Ortega - Point de vue

Appuyé contre le mur, soufflant du peu d'air que j'arrivais à inspirer lorsque Mattheo pressait mes jambes autour de sa taille, me faisant sentir son érection, je n'arrivais pas à réaliser ce qui était entrain de se passer. Sa tête se trouvait dans le creux de mon cou, me laissant sentir sa respiration saccadée. Bordel, Nova... à quoi tu joues ?

Mais ce moment fut court, bien plus court que je ne le pensais, quand une personne tambourine à la porte, impatiente. Il y a des milliards de toilettes dans cette école, pourquoi ne pas aller dans ceux qui se trouvent à trois couloirs de la salle commune.

Nova ! Nova répond je sais que tu es ici ! on a un problème, alerte rouge tu comprends ! Je reconnais la voix de Pansy, complètement paniqué.

Je repoussais rapidement Mattheo me dégageant de son étreinte, appuyant mon regard sur lui avant qu'il ne roule des yeux et enlève le charme qui scellait la porte. Je n'ai même pas pris l'attention de rabaisser ma robe au niveau de mes cuisses, les mains du brun l'ont fait pour moi, ce qui attira l'attention de ma meilleure amie.

C'est Lorenzo... Soufflait mon amie, il est rare de la voir aussi sérieuse.

Comment ça Lorenzo ? Mon coeur fit un bond, inquiète de ce qu'elle avait à me révéler.

Il ne va pas bien du tout, je crois qu'il est entrain de... replonger dans le weed. Elle me fixait désespéré, attendant que j'agisse.

Notre ami a connu des moments sombres dans lesquels on ne le reconnaissait même plus, il était une personne complètement différente sous emprise qui essayait simplement d'effacer ses problèmes personnels pour quelques instants.

Montre moi où il est. À ces mots, Pansy me guida à travers la foule des serpents faisant la fête, l'odeur de la pièce était mélangée d'alcool et de transpiration, ce qui n'est pas un plaisir.

Mattheo nous suivait de près. Une fois devant notre habituel coin, Lorenzo était affalé sur le canapé, les yeux rouges et à moitié fermés.
Théodore se trouvait derrière lui, massant ses épaules. Je sais qu'il se sent coupable, ayant initié notre garçon sensible à son premier joint.

Eh... Je soufflais avant de m'assoir à côté de lui, Pansy n'étant pas rassuré à mon idée impulsive.

Elle m'avait raconté cette fois où il avait agit violemment avec elle, alors qu'elle n'essayait simplement que de l'aider à se relever.
Il était allongé sur le sol de la chambre des garçons, out de notre monde. Malheureusement par peur et sous hallucination, il a repoussé Pansy avec une force décuplée contre le mur, elle s'était cognée l'arrière de la tête. La douleur lui est restée au moins deux bonnes semaines.

Sentant ma présence, il posa sa tête sur mon épaule, laissant entendre une longue expiration de soulagement. Je suis désolé, maman, vraiment. Mon cœur s'arrachait, souffrant de voir mon ami me prendre pour sa mère l'espace d'un instant. Cette mère qui ne lui accordait que peu d'importance, et le peu de fois où il pensait bien faire avec elle, elle le rejetait comme une vieille chaussette.

Viens, on va t'amener dans ton lit. Tu es d'accord ? Tu as besoin de te reposer Lorenzo. Je lui souriais tout en massant son cuir chevelu. Le nombre incalculable de fois où il m'a demandé ceci pour l'endormir lorsqu'il était trop stressé. Il hocha la tête avant de refermer ses yeux.

J'ai préparé le sceau et les serviettes humides. S'exclamait Blaise en arrivant dans notre direction.

Je m'en occupe. S'assurait Théodore avant de porter sur son épaule notre ami.

On va s'occuper de lui. Murmurait Mattheo dans mon oreille, alors que tout nos amis étaient en face de nous, en route pour le dortoir des garçons.

Je ne lui ai pas accordé assez d'attention.

Tu n'es pas sa mère Nova, ce n'est pas à toi de jouer ce rôle, tu le sais. Sa main caressant ma nuque, je me sentais en quelque sorte rassurer.

Notre relation n'était même pas définie, nous
étions simplement futurs époux, mais bordel ce que sa présence me rendait addict.

Je n'ai pas été présente pendant des années tu comprends pas, je me sens mal de ne pas avoir pu le soutenir, j'ai étais trop égoïste.

J'avançais de plus en plus vite vers nos amis, presque sur le point de trébucher avant qu'il n'enroule son bras autour de ma taille pour m'arrêter. Mes yeux se baissaient à la vue de sa marque des ténèbres, me rappelant que trop bien à quel point je n'étais qu'à quelques mois de marier un homme toxique et pourtant, je n'étais plus effrayé, trop bien baigné dans ce milieu.

Peut-on parler de notre moment privé ? Je ne compte pas éviter le sujet. Étonnant venant d'un Riddle me diriez-vous.
Nos visages étaient à quelques centimètres, ses sourcils froncés me montrant son intérêt, ses yeux brun scrutant mon visage afin de comprendre ce que je ressentais à ce moment même.

Tu vas le comprendre ça ? que je te déteste ? je te déteste Mattheo Riddle.

Et pourtant je sais que tu arrives à ressentir une once de sentiment pour mon âme pourrie. Avoue le Ortega, tu te rappelles de nous, tu ressens ce qu'il y a entre nous, tu ne peux pas le nier. La tension était montée en quelques secondes, ma bouche attirant son regard que trop bien, avant que ses lèvres fiévreuses ne s'écrasent contre les miennes.

• • • M.R • • •

NO ONE EXCEPT YOUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant