Chapitre 4 : Menstruations

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Dans la vie, il y a pleins de choses douloureuses. Il y a : La douleur quand on se coupe par accident, la douleur quand on se cogne, la douleur quand on a la migraine, et d'autres...

Mais pour une femme, l'une des pires douleurs qui puissent exister sont tout simplement les menstruations, appelées autrement "règles".
Le degré de douleur dépend d'une femme à l'autre mais beaucoup se plaignent des douleurs. Seul un peu de chaud sur le ventre dissipe la douleur quand on oublie les médicaments.

Et bien, aujourd'hui, ce fut ton tour. Tu étais maintenant dans ta période de règles et les premiers jours étaient toujours comparables à de l'agonie pour toi.

Tanjiro t'avait proposé dans la matinée de s'entraîner avec lui. À contre cœur pour cause de tes menstruations, tu refusas sa demande en lui disant que tu n'étais pas en forme. Le Kamado t'avait interrogée dans le but de savoir ce qui n'allait pas. Or, tu lui as seulement dit que tu avais un mal de tête et que tu avais besoin de repos.

Actuellement, il était midi. Tu étais dans ton futon, recroquevillée sur toi-même et tu prenais de profondes inspirations en espérant que tes douleurs seraient parties. Tu avais faim, ton estomac émettait des sons affirmant ta faim mais tu étais incapable de te lever.

Les minutes passèrent et tu entendis la porte d'entrée s'ouvrir. Tu tournas le regard vers l'extérieur de ta chambre dont la porte était ouverte. Par ton plus grand soulagement, tu voyais qu'il s'agissait de ton petit ami. Ça faisait maintenant une semaine que vous vous étiez mis en couple. Son visage rayonnant était toujours aussi beau à voir et tu en oubliais presque la douleur.

Le Kamado s'avança vers ta chambre, il s'abaissa à ton niveau et t'embrassa le front. Dans sa main, il y avait un sac en plastique qui semblait rempli. Tu ne pouvais pas voir son contenu.

— Tanjiro... Je suis contente de te voir...

Tanjiro te sourit.

— Je suis aussi content de te voir. Comme tu n'es pas bien, je t'ai apporté des choses.

Il sortit de son sac une bouillotte, il la chauffa puis il te retira la couverture pour la poser délicatement sur ton ventre, en-dessous de ton haut. Tu avais un regard soulagé mais étonné.

— Merci, mais... Comment sais-tu ce que j'ai ? Je t'avais dit que j'avais mal à la tête...

— Je sais que ça peut être embarassant de parler de ce que tu as réellement, je ne t'en veux pas pour cela. Mais tu as oublié que j'ai un odorat très développé, j'ai senti une légère odeur de sang alors j'ai deviné.

Tu lui souris, tu étais vraiment heureuse qu'il pensait à toi et qu'il comprennait tes craintes. C'était vraiment un petit ami extraordinaire.
Tanjiro sortit ensuite deux bento ainsi que des baguettes. Il t'aida à te redresser pour que tu sois assise tout en mettant derrière ton dos un coussin. Après cela, il t'ouvrit ton bento en te passant les baguettes.

— Je vais manger avec toi, tu dois avoir faim, dit-il.

Tu rougissais légèrement, l'odeur te donnait vraiment envie et tu en bavais presque. Ton regard se tourna vers Tanjiro et tu le remercias.

— Merci, c'est vraiment gentil d'avoir pensé à moi ! Tu es si bienveillant.

Il te tapota la tête d'une manière affectueuse et il ouvrit ensuite son propre bento. Vous commenciez ensuite à manger en tête à tête.
Le bento était délicieux, ça faisait longtemps que tu n'avais plus pris autant de plaisir à savourer de la nourriture.

— Mmh ! Mais Tanjiro, c'est vraiment bon ! C'est toi qui as fait ça ?

— Oui, c'est moi. Je suis content que ça te plaise !

Tanjiro & ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant