Chapitre 38

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Lendemain matin

Tee-shirt, pull, pantalon, vêtement de sport, brosse à dents, brosse à cheveux, maquillage,livres, je crois que j'ai tout mis dans ma valise.

Je descends les escaliers pour rejoindre mes amies dehors.

Aujourd'hui nous partons pour de bon, enfin normalement. Quand je suis arrivé ici il y a quelques semaines, jamais je n'aurai cru que cet endroit me manquerai.

Après tout ce lieu est paradisiaque.

Je mets ma valise dans le coffre de la voiture qui va nous emmener à l'aéroport puis je pars m'installer à côté de Alex et Sam. Le trajet se fait dans le silence. Nous essayons de nous préparer mentalement à ce qui va suivre.

Ce matin tôt dans la matinée je me suis encore entraîné au combat rapproché et j'ai fait un peu de musculation. Je veux être prête pour demain, il faut que je sois à la hauteur sinon demain ça sera fini pour moi.

Mathéo et Caroline discutent ensemble. J'aimerais être une petite souris pour pouvoir entendre ce qu'ils se disent.

J'ai comme une étrange sensation que quelque chose va arriver très bientôt. J'essaye de penser à autre chose qu'à cette sensation mais la seule chose qui me vient en tête c'est le combat de demain.

Faite que tout se passera bien s'il vous plaît !

Je sens un poids qui vient m'écraser les pieds. Évidemment nous n'allions pas laisser Sanka seul à la villa sachant que peut-être nous n'allions pas revenir. Mon chien s'allonge à mes pieds comme s'il voulait me protéger.

Putain qu'est-ce que j'aime ce chien.

Nous arrivons à l'aéroport, nous descendons du véhicule puis un bagagiste vient prendre nos bagages.


Évidemment pour mon père et pour Mathéo il était or de question que nous prenions un avion classique donc c'est comme ça que je me retrouve à côté de Mathéo dans un jet privé comme la dernière fois.

Sanka dort dans un panier que Mathéo à fait installer par le personnel de l'aéroport. Il ne l'avouera jamais mais il s'est attaché à mon chien, comme moi.

Mathéo aussi s'est assoupi, sa tête est contre le siège et elle est tournée dans ma direction. Ça fait bizarre de le voir aussi vulnérable mais je le trouve mignon comme ça.

Je pose ma tête contre la vitre puis je regarde le paysage changer au fur et à mesure qu'on avance. Et dire que tout ça, cette ambiance, les vols en jet privé, les villas, va peut-être se terminer. Je ne pensais jamais dire ça mais ça va me manquer.

Je suis tout de même heureuse de pouvoir retourner à une vie normale.

Le sommeil commence à pointer le bout de son nez pour moi aussi, j'essaye de lutter mais c'est déjà peine perdu, il m'a déjà eu.

Je me réveille en découvrant que j'ai la tête posée sur l'épaule à Mathéo. Je me redresse rapidement en prenant conscience de ce que je venais de faire.

J'ai dormi pendant tout ce temps sur l'ép aule de la personne qui occupe constamment mes pensées. Pourquoi ça arrive toujours à moi ce genre de choses.

En tout qu'a ça ne pas l'aire de l'avoir beaucoup déranger j'en viens même à me demander si il avait conscience que j'ai pris son épaule comme d'un coussin parce qu'il a les yeux rivés sur son téléphone. Il doit être réveillé depuis longtemps.

Soudain j'ai une envie d'aller aux toilettes, ce qui veut dire que je dois passer devant Mathéo.

Ge-ni-al.

Mon garde du corps Où les histoires vivent. Découvrez maintenant