Mon garde du corps

Chapitre 24

Je me réveille, je tourne la tête vers la fenêtre de la chambre. Le ciel est devenu sombre, j'ai dû dormir 4 ou
5 h.

Je me lève du mon lit puis je vais devant la baie vitrée.

Mathéo m'a dit de m'installer mais il a dû oublier que je n'ai aucune affaire vue que notre départ était un peu inattendu.

La chambre a vue sur la plage.

C'est vraiment magnifique !

L'éclairage extérieur m'aide à voir les vagues s'échouer sur le sable.

Je me demande pourquoi Mathéo ne m'a pas emmené ici dès le début ?

Soudain mon ventre se met à gargouiller, c'est normal vu que je n'ai pas mangé depuis qu'on c'est fait attaquer dans la précédente villa.

Je décide de sortir de la chambre pour aller dans la cuisine.

Heureusement pour moi cette villa n'est pas un labyrinthe.

Je descends les escaliers puis je longe le couloir pour atteindre la cuisine.

Mais à peine j'arrive près de la cuisine que j'entends des voix familières provenir du salon.

Je me dirige rapidement dans cette direction puis je les vois, tout les six assis sur le canapé et sur les fauteuils  en cuir blanc.

Le premier à me voir est Lucas.

Il se lève puis il s'avance à la hâte dans ma direction en souriant. Les autres tournent eux aussi leurs têtes en voyant notre ami venir vers moi. Lucas me prend dans ses bras comme si nous nous étions pas vue depuis des jours.

Je lui rends sont étreints.

Je suis contente de les revoirs, ça fait à peine quelques heures qu'on ne s'est pas vue mais j'ai l'impression que ça fait une éternité.

Soudain j'entends un son qui mets très familier et que je pensais ne plus jamais entendre.

C'est impossible !

Je me détache de Lucas puit je me tourne vers la baie vitrée ouverte qui mène vers le devant de la villa.

Il est là, en train de courser un papillon.

Mon beau berger allemand.

Mes joues deviennent humides face à cette vue.

Il tourne sa tête vers moi en sortant sa langue, puis il court dans ma direction. Je m'accroupis pour être à ça taille mais à peine j'ai eu le temps de me baisser qui me fait tomber en arrière, ses deux pattes en haut de ma poitrine, il me lèche le visage. Dans d'autres circonstances j'aurais trouvé ça dégoûtant mais pas à ce moment-là .

Je rigole tellement que je commence à avoir mal au ventre. Avec mes deux mains je lui caresse la tête.

Je suis tellement contente qu'il soit là et qu'il soit vivant.

Mais comment peut-il être là ?

Je me redresse toute en continuant à lui faire des caresses, je tourne ma tête vers mes amies puis je leur demande :

- Comment ?

Stessy me sourire puis elle me répond :

- À peine  quelques minutes après que vous soyez partie en voiture il y a eu un coup de feu qui provenait de derrière la villa puis des aboiements, nous savions que c'était Sanka alors la moitié d'entre nous sommes partis le chercher pour qu'il vienne avec nous parce qu'il fait partie de notre bondé maintenant et l'autre moitié est resté dans le garage pour surveiller que personne ne prenne la voiture ou qu'ils nous barrent l'accès pour sortir.