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Chapitre 21

Précédemment

-Je te retrouverai où que tu sois souviens toi de ça toute ta vie, tu ne pourras pas te cacher, soit sur tes gardes chaque jour, chaque minutes, chaque seconde ! 

Je tremblais de peur mais j'ai continué à courir et je suis partie me cacher dans un parc sous un toboggans. Et quand la nuit est tombé je suis revenu chez moi, mon père était là dans ma chambre en pleure par terre au dessus du corps de ma mère, et quand il m'a entendu il se levé et ma hurler dessus que c'était de faute si elle avait été tuée, que c'est à cause de moi que ces gens sont venus.
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Les larmes coulent le long de mon visage, elles ne se tarissent pas, ce souvenir me hante.. J'ai tout fait pour le fuir… pour qu'il ne me retrouve jamais…

- Tu sais tu n'est pas la seule à avoir assister à la mort d'un de tes parents, j'aime bien faire ça car comme ça sa rentre dans vos petit crâne de môme, votre vie ne rien qu'a moi et que si je le souhaite je peux vous la retirer comme si de rien n'était, ton ami Aiden lui aussi à vue la mort de prêt, de très près même.

Ses yeux se teinte d'une sombre couleur, un sourire se place sur ses lèvres et son rire raisonne dans ma cellule. Il est parti dans ses souvenir, je n'ose pas imaginer ce que ce taré ressasse... Pauvre Aiden... Qu'a t-il bien pu vivre... ?

-Tu à tellement grandi, tu est devenu une belle jeune femme. Tu sais je n'ai jamais voulu tout ça, mais ta mère n'avait pas respecté notre accord.. Tu est tout de même ma fille, personne n'avait le droit de me retirer ma seule enfants, tu veux savoir quel était notre accord ?

Je ne réponds rien, trop choqué par ce semblant de paternité et le souvenir de cette journée.

-J'avais accordé à ta mère le fait de partir du gang, car comme tu le sais je suis le chef d'un gros gang dont ta mère faisait partie , je l'aimais vraiment j'étais fou d'elle…  elle était enceinte et avait réussi à me convaincre de ne pas te donner cette vie là, alors pour le petit être qui grandissait dans son ventre j'ai dit oui.. Puis au bout de quelques mois je me suis rendu compte qu'elle agissait différemment envers moi, j'ai fait mes recherches.. Elle me trompait et avait prévu de partir en Géorgie avec toi et son nouvel amant sans rien me dire, elle voulait me laisser seule !! Te rends- tu compte, elle a vraiment cru pouvoir fuir avec mon enfant sans que je n'en sache rien ?! Moi le grand Salvador ne pouvait pas laisser ça passer ! Il fallait qu'elle paie cet affront sinon on aurait remis en cause mon statut de chef du Rosa Preta, JE SUIS LE CHEF SALVADOR !!

Les larmes ne cesse de déferler, je pensais qu'il avait un peu d'amour et qu'il l'avait fait pour que je sois prêt de lui mais non..

-Ton statut t'importe plus que ta fille ?

-Sache une chose, je te tuerais si jamais on me le demandait pour rester à ma place actuelle.

Il l'a dit tellement calmement et naturellement.. Ma mère est morte à cause de cet enfoiré, cet homme ne mérite que la mort !

-Mais si tu es en vie toi c'est parce-que tu est ma progéniture et que ma place te revient de droit quand je ne serai plus capable de diriger mais tu n'est pas prête, je doit t'entrainer, te former et t'enseigner.

-MAIS QUEL GENRE DE MALADE EST TU ?! Tu mérite la mort, une mort longue et douloureuse pleine de souffrance, je vais t'éplucher lentement chaque parcelle de peau qui ce trouve sur toi, t'arracher chaque dents, te torturer lentement, attendre que sa cicatrise puis recommencer et cela durant des années, te laissant baigner dans ton sang et ta pisse !!

-Waaaouh je suis fier de toi ma fille tu est finalement bien comme moi, j'aurais moin de chose à t'apprendre que ce que je pensais, le jour où on échangera nos place et que je serai dans cette cellule à te voir fermé la porte après chaque torture sera ma plus grande réussite.

Son sourire sadique, ses yeux pervers remplis d'excitation morbide me fixent mais dans ce regard se trouve aussi une étincelle d'accomplissement et de fierté, ces deux choses que je ne veux pas voir dans son regard, il me dégoute, me répugne.. Je ne serai jamais comme ce monstre, la seule fois où je ferai souffrir quelqu'un ça sera lui et je serai comblé le moment où je verrai la vie quitter ses yeux … la seule chose que je tiens de lui.. Ses yeux vert émeraude qu'à une époque je trouvais magnifique en me regardant, aujourd'hui je souhaite les arracher..

-Je ne suis pas comme toi et je ne le serait jamais, ne m'appelle pas ta fille, tu n'es rien à part un meurtrier, celui de ma mère, ma seule famille, tu m'a retiré le bonheur, la joie, tu ma fait ressentir la peur chaque jour, mais tu m'a aussi fait connaître la haine et bientôt le goût du sang, ton sang quand le seule bruit que tu entendra sera le ploc ploc de celui-ci qui s'échappe de ton corps lentement ce même bruit qui ma traumatisé et que j'entends encore lorsque le silence m'entoure. La seule mort que je causerai sera la tienne Salvador !