CHAPITRE VINGT-QUATRE

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La respiration encore haletante, je ferme les yeux en passant mes mains dans mes cheveux. J'essaye de reprendre mes esprits et le contrôle de mon rythme cardiaque après ce réveil si... passionné.

Ce matin, ce n'est pas la sonnerie du portable qui a réveillé mon mari, mais plutôt mes tendres baisers. Il ne lui a pas fallu longtemps pour répondre à mes caresses et profiter de ce câlin très matinal.

Je souris lorsque son corps encore brûlant se colle contre le mien et que ses lèvres effleurent ma peau.

- Bon anniversaire, je chuchote tout bas en glissant mes doigts dans ses boucles un peu emmêlées.

Mon mari rit doucement en embrassant mes clavicules.

- Tu n'as pas oublié.

- Est-ce que c'est déjà arrivé ? je demande en me redressant sur mes coudes.

Harry fait semblant de réfléchir, mais éclate de rire lorsque mon index chatouille ses côtes. Je me perds quelques secondes en observant mon merveilleux mari s'éloigner de moi par réflexe, la tête rejetée en arrière alors qu'il rit. Il est si beau. Il est toujours beau mais j'avoue que ce matin il a quelque chose de particulièrement plus lumineux. Est-ce grâce à cette année en plus qui lui va si bien ?

- Explique-moi comment c'est possible d'être encore plus amoureux qu'au tout début, je chuchote.

Son rire s'évanouit doucement alors que son regard se plonge dans le mien.

- J'espère que c'est de moi dont tu parles.

Je lève les yeux au ciel et attrape sa mâchoire l'attirant plus près pour embrasser ses lèvres que j'aime tant.

- T'es qu'un idiot, je souffle entre deux baisers, m'éloignant à peine de sa bouche.

- Un idiot incroyablement chanceux, il me répond de la même manière. Qu'est-ce que je t'aime, Louis...

Sans mettre fin à notre baiser, je repousse mon mari pour l'inciter à se rallonger alors que je m'assois à califourchon sur son bassin. Les doigts d'Harry s'agrippent à mes hanches, m'incitant à descendre un peu... Mais un de nos portables vibre et je soupire de frustration.

- Encore Brad ? je suggère sans réfléchir.

- Je t'aime, même si t'es vraiment pas drôle, souffle mon mari en déviant ses baisers le long de ma mâchoire.

- Pardon, je ris légèrement en laissant mes doigts glisser le long de son torse.

Mon regard est attiré vers mon portable, toujours branché sur ma table de nuit.

Et si c'était Will ?

C'est la question que je me pose à chaque notification. Mon fils me manque atrocement... Comment j'ai pu vivre douze ans sans lui ?

Mon mari doit sentir que je ne suis plus vraiment avec lui car il presse un ultime baiser sur mes lèvres avant de se rallonger contre les oreillers. Je repose mon regard sur son visage, espérant que mon moment d'absence ne l'a pas vexé... mais à son regard, je comprends que non et qu'il me donne même l'autorisation de regarder. J'embrasse sa joue et me penche pour récupérer mon portable. Ses doigts caressent délicatement mes hanches alors que je déverrouille l'écran... et râle en relançant ce stupide iPhone sur ma table de nuit.

- C'est encore Zayn... Qu'il est chiant.

Je me penche vers mon mari, espérant reprendre là où on s'était arrêtés... mais il esquive en se redressant sur ses coudes.

- Vous avez pu parler depuis son anniversaire ?

J'avale difficilement ma salive et secoue lentement la tête.

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