❀ Chapitre 6 ❀

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~Provoquer la table d'en face au sens propre mais en l'occurrence elle est à la même table~

« Tout le monde participe aux discussions sauf bien évidemment la garce qu'est Aria. Elle écoute mais ne répond rien ou peut-être n'écoute-t-elle même pas en fait. »

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Aria Hamilton

Je suis assise tranquillement sur mon lit avec un plaide qui couvre mes jambes. J'écris des scénarios tout en écoutant la pluie qui bat contre la vitre de ma chambre. Cela fait déjà quatre jours que nous avons emménagé ici. Les déménageurs nous ont amené tout nos meubles, maintenant notre appartement est décoré et meublé mais il reste quand même légèrement vide.

Nous allons reprendre les cours dans trois jours, j'ai acheté des cahier de dessin et d'autres pour prendre des notes, avec mon argent de poche. Francesca a réussi à convaincre mes parents de m'acheter un ordinateur pour les cours, je ne fais que l'utiliser depuis. C'est tellement plus simple d'écrire des livres avec un clavier plutôt qu'à la main.

Je n'ai pas lâché mon chapitre depuis ce matin et il est déjà quatorze heure trente mais je relève soudainement les yeux vers la porte de ma chambre quand elle s'ouvre à la volé, dévoilant ma meilleure amie toute excitée. Je ne comprends pas bien d'où peut provenir son enthousiasme mais j'aime la voir sourire.

Elle entre en souriant et sautillant avant de venir se poser sur mon lit non sans me pousser pour que je lui fasse une place.

- Laisse moi une place, j'ai besoin de plus d'espace, je suis en train de grossir. Dit-elle en rigolant.

- Tu n'est pas grosse Francesca. Soufflais-je d'exaspération.

- Peut-être pas encore mon ventre, mais je n'ai jamais eu d'aussi gros seins. Dit-elle toujours aussi enthousiaste.

- J'aimerais te passer les miens. Dis-je en regardant ma poitrine que je trouve bien trop volumineuse.

- Quand tu veux chérie ! Tu imagines si j'avais une plus grosse poitrine, remercie la nature au lieu de te plaindre ! S'exclame-t-elle en zieutant mes seins avec envie. Mais bon, ce n'est pas ton humeur morose qui va me pourrir ma joie. Sourit-elle.

Je ne dis rien attendant qu'elle me dise ce qui l'a met de si bonne humeur, alors sans attendre longtemps elle me dit enfin la raison de son soudain enthousiasme :

- J'ai rencontré notre voisine de palier. Elle est magnifique, elle est stylé et devine quoi ! Crie-t-elle  presque.

- Quoi ? Demandais-je cette fois si plus intriguée.

- Elle va elle aussi à Cambridge university, ce n'est pas génial ?!

- Euh, si probablement mais est-ce qu'elle a un prénom ? Demandais-je bêtement.

- Bah évidemment qui n'a pas de prénom ? Clame-t-elle en me regardant comme si j'étais stupide.

- Francesca est-ce tu voudrais bien commencer pas le commencement parce que là si tu me donne des informations sur notre nouvelle voisine en commençant par le fin je suis mal barré pour comprendre. Et pour ta gouverne les animaux n'ont pas tous des prénoms. Et ton bébé n'ont plus n'a pas de prénom. Dis-je en souriant innocemment.

- Bien sur que si il a un prénom, il s'app-, elle s'arrête brusquement et me regarde méchamment avant de sourire de toutes ses dents. Tu as failli m'avoir. Tu ne connaîtras son prénom qu'à sa naissance. Énonce-t-elle.

- C'est injuste. Marmonnais-je.

- Quoi ?

- Rien. Bon maintenant raconte-moi, comment est notre voisine ? Dis-je en changeant de sujet.

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