❀ Chapitre 3 ❀

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~Une rupture brise un cœur mais les répercussions, c'est pire~

«Plus tard elle se rendra compte qu'il était toxic et que ce n'est pas ça l'amour mais là tout de suite, c'est bien trop tôt.»

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Aria Hamilton

Cela fait déjà quelques heures qu'Alexander est sorti. Sérieusement il devrait penser à consulter. Ce n'est pas de ma faute si j'ai pris son pull, je pensais qu'il appartenait à Francesca, même si j'aurais dû me douter que non, étant donner l'odeur de tabac et de parfum pour homme que dégageai ce sweat. Si j'avais su qu'il lui appartenait, je ne l'aurais jamais pris, sans mentir, l'odeur avait beau sentir extrêmement bon, c'était le sweet du connard.

Déjà qu'il me déteste alors si maintenant il pense que je lui vole ses affaires, je ne dois même pas imaginer à quel point il me hait.

Je le hais tout autant que lui. Je le hais encore plus depuis ce qu'il a dit tout à l'heure. C'était un coup bas et je lui en veux parce qu'au font, je sais que c'est vrai. Après la séparation de mes parents je me suis dis que peut-être ça irait mieux parce qu'ils ne vivraient plus ensembles, donc plus de dispute, mais c'était tout l'inverse parce que ni l'un ni l'autre ne voulait quitter la maison puis quand ma mère avait enfin décidé de partir, elle n'avait pas arrêté d'appeler mon père pour l'insulter, et ce pendant des jours durant. Et puis un jour ils ont décidé de se disputer à nouveau pour une autre raison, moi. Ils voulaient tous les deux ma garde et étant donné que je n'étais pas majeur, j'ai dû vivre à outrance dans mes deux maisons.

Mais la vérité c'est que les deux travaillaient toutes les journées, ils se fichaient de moi, ce qui leur importait était de savoir qui allait gagner la guerre entre les deux. Voilà pourquoi j'ai passé autant de temps chez les Wilson et c'est aussi pour ça que je suis aussi pressée de partir à l'université.

Honnêtement j'ai un peu d'appréhension mais je pense que c'est normal, c'est comme un enfant de primaire qui doit entrer au collège ou encore un collégien qui doit entrer au lycée. Mais bon, quoi de mieux pour se détendre que de regarder son film préféré avec sa meilleure amie ?

Probablement rien.

Alors nous sommes, moi et Francesca, affalées sur le canapé, un mug de chocolat chaud à la main pour elle et une de tasse de café pour moi. Nous nous réchauffons sous une couverture devant un enregistrement de mean girl.

Je me demande comment nous allons faire une fois dans notre appartement à Cambridge. Sans télévision, sans canapé... Nous avons économisé toute notre vie pour pouvoir nous payer un jour cet appartement. Nous avons enchaîné les petits boulots et tous les petits services qui nous rapportaient ne serait-ce que dix dollars. Mais le résultat est là, nous allons habiter en colocation dans un appartement à dix minutes à pied de l'université, on peut dire que nous avons accompli notre rêve d'enfance.

- Regina n'est définitivement pas une bonne amie selon moi. Sa voix me sort de mes pensées.

Je tourne ma tête vers elle et me reconnecte vite à la réalité avant de lui répondre :

- Et tu ne découvres ça qu'après avoir regarder ce film plus de trente fois ? Je la regarde amusée face à la tête qu'elle me fait par rapport à ma remarque.

- Je te signal que tu es mal placée pour parler, toi qui a toujours l'air ailleurs quand on regarde un film. Attends en fait, tu as TOUJOURS l'air ailleurs. S'exclame-t-elle en me regardant droit dans les yeux.

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