SECRET LOVE

❀ Chapitre 39 ❀

~Entre amour, maladie et déceptions~

« Je finis encore et toujours déçu. »

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Aria Hamilton

3 jours plus tard

Le weekend est passé à une vitesse incroyable et je ne parle même pas de ce lundi. Même si les heures de cours me sont passés comme des minutes, j'ai bien eu l'impression que le temps était en accéléré.

Mes cours particuliers avec Ezio se sont terminés rapidement puisque j'ai plutôt bien compris le sujet du moment alors on a pu passer plus de temps au Starbucks.

Il m'a raconté ses aventures comme à son habitude et m'a pas mal parlé de ses passions. Il a d'ailleurs deux ans de plus que moi, il va sur ses 21 ans alors que je vais en avoir 19.

Il m'a dit avoir entamé des études de commerce pour satisfaire les désirs de sa famille mais il a toujours été passionné par l'art alors il s'est arrêté après deux ans et a donc fait une reconversion, se retrouvant en première année avec moi.

Je sers mes dent quand je les sens s'entrechoquer à cause du froid qu'il fait. Aujourd'hui j'ai pris un manteau, je ne compte pas défier cet hiver pluvieux.

D'une main j'enserre la lanière de mon sac pendant que de l'autre, je me camoufle le bas du visage dans mon écharpe en laine.

J'accélère le pas quand de légère gouttes d'eau froides commencent à tomber du ciel. Le ciel gris me prouve que qu'il n'est pas encore très tard mais les gros nuages aux couleurs sombres m'affirme qu'il va y à avoir bien plus que de simple gouttelettes d'ici peu.

J'espère qu'il n'y aura pas d'orages.

Je hais les orages. J'en ai peur.

La pluie est ce qui m'apaise quand je suis dans mon lit, recouverte d'une couverture chaude et accompagné d'un bon livre de romance.

Mais les orages, eux, me font frissonner de peur. Que je sois dans mon lit ou n'importe où ailleurs, j'en suis terrifiée.

Tout ça à cause de cette soirée.

Ce jour qui a gâché ma vie.

Le 1er juillet.

Je n'ai jamais parlé à personne de ce qu'il s'était passé cette nuit là même pas à Francesca...surtout pas à Francesca.

Je devrais peut-être en parler à ma psychologue avec qui j'ai un rendez-vous tous les vendredis chaque semaine.

Non.

Personne ne doit savoir. Jamais.

Je ne veux pas vivre les conséquences de mes actes.

Alexander a raison quand il dit que je suis lâche.

Si seulement il pouvait lire à travers moi et me dire que tout ira bien, comme quand nous étions enfants.

Il a toujours su me calmer et parfois, j'aimerais qu'il continue de le faire encore maintenant...en particulier en ce moment.

Je vais avoir besoin de lui si je veux avancer pour de vrai.