SECRET LOVE

❀ Chapitre 7 ❀

~Surprise empoisonnée à la rentrée~

« Ça pour une surprise. En fait c'est plutôt un cadeau empoisonné ou alors non c'est une malédiction. Oui c'est ça, je suis maudite. »

_______________

Aria Hamilton

- Debout là dedans ! Crie ma meilleure amie en ouvrant grand la porte.

Je souffle et murmure des mots incompréhensibles mais elle revient à l'attaque en hurlant d'excitation :

- C'est le grand jour, aller lève toi !

- Hm hm.

Ça voulait dire non et évidemment elle l'a compris mais Francesca restant Francesca elle allume la lumière me faisant rechigner plus fort. Je tire ma couverture sur ma tête et lui demande de sortir mais évidemment elle ne m'écoute pas.

- C'est le grand jour alors dépêche toi de te lever ! J'aurais bien aimé sauter sur ton lit pour te réveiller mais c'est dangereux pour le bébé.

Merci le bébé, je t'aime déjà.

- Va t'en et laisse moi dormir.

Je n'ai pas dormis de la nuit, j'ai réussi à fermer les yeux et à cauchemarder de trois heures du matin à maintenant.

- Aria, il est sept heures du matin donc si nous nous préparons vite, nous pourrons avoir le temps de passer au starbucks. Dit-elle innocemment alors qu'elle sait très bien ce qu'elle fait.

Je souffle et je baille de fatigue en retirant la couverture de sur mon visage. La lumière illumine ma chambre et m'énerve. Je papillonne des yeux essayant de m'habituer. Et quand cela fut fait, j'ai regarder Francesca.

Elle est encore en pyjama mais elle a un sourire sur le visage. Contrairement à moi qui a sûrement un visage fermé et les sourcils froncés.

Francesca avance vers moi et soulève la couverture pour s'allonger à mes côtés. J'ai toujours mes gigantesques cernes mais maintenant que je sais que Francesca est au courant du fait que je ne suis plus vraiment bien, j'estime que ça ne sert plus à rien de lui cacher. De toute façon elle aurait fini par les voir. Comme avant hier, la tête qu'elle avait fait, je crois lui avoir fait peur mais je lui ai simplement demander de ne rien dire à personne et depuis elle ne s'en préoccupe plus.

- Tu stresses ? Me demande-t-elle.

- Je ne sais pas trop. Je ne stresse pas à l'idée d'entrer à l'université, je stresse à l'idée de me rater. Dis-je en repensant à mes insomnies et mes pensées noirs.

Je ne sais pas si je serai prête, je pense me rater et ça, ça me fais peur parce que mes parents ne paieront plus mes études. Ils ne veulent pas que je fasse de l'art ou de l'écriture alors si je me rate, ils se demanderont pourquoi continuer de dépenser de l'argent pour une incapable comme moi. Francesca me sourit compatissante et me sert dans ses bras en murmurant :

- Aria, ne te décourage pas. Moi j'ai confiance en toi, tu vas tout déchirer et leur montrer de quel bois tu te chauffe !

Je souris légèrement rassuré et cette fois-ci je me lève, je veux mon starbucks. Francesca fait de même en m'embrassant le front avant de s'en aller s'habiller, tout comme moi.