SECRET LOVE

❀ Chapitre 42 ❀

~Prise en flagrant délit~

« Elle a une silhouette de femme, une que je pourrais distinguer entre mille. Une capuche rabattu sur la tête, je discerne aussi mon sweat. »

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Aria Hamilton

Une semaine plus tard

Louis me sors par les yeux. Déjà avant qu'il ne me demande de l'argent la semaine dernière mais qu'il m'en redemande aujourd'hui pour demain.

C'est trop.

Il veut que je lui donnes 1000 livres une seconde fois. Je n'ai d'autre choix que de les lui procurer.

J'ai 24h pour ça et j'ai déjà une commande à faire pour Alejandro d'ici quelques heures. Je ne compte pas lui redemander de me dépanner.

Je vais finir par avoir des dettes envers lui sinon que je ne veux pas abuser de sa gentillesse.

Je suis d'ailleurs en route pour chez moi histoire de me changer puis j'irai probablement à la boîte.

Alejandro n'y sera pas cette fois, je vais devoir me rendre dans sa chambre universitaire pour lui rendre l'argent.

Je ne suis pas une voleuse alors je compte bien le faire.

Je prends le bus et me rends chez moi. J'arrive rapidement à mon étage puis à ma chambre. Je décide de prendre une douche chaude pour me détendre les muscles et l'esprit.

J'aimerais qu'Alexander soit là pour me prendre dans ses bras et me réconforter comme seul lui sait le faire.

Malheureusement pour moi, il travaille.

Je ne sais toujours pas dans quoi d'ailleurs. Il faut que je lui demande. Ça ne pourra jamais être pire que moi en tout cas.

A moins qu'il soit tueur à gage ?

Je lève les yeux au ciel à cette idée. Je lis beaucoup trop de livres si bien que ça m'en monte à la tête.

Je ressors de la douche et me vêtis d'un ensemble de jogging noir pour passer inaperçue.

En fait, je me dis qu'être habillé tout de noir, dans des vêtements décontractés pour se rendre près d'une boîte de nuit est la chose la plus voyante possible.

Toute personne normale aura comme soupçon moi étant potentiellement une dealeuse.

Ce que je suis d'ailleurs devenue.

Même si je ne veux pas me donner ce titre parce que, soyons honnête, c'est tout sauf une fierté, c'est pourtant bien ce que je suis à présent.

Je traine sur mon ordinateur à retracer les événements passés avec Alexander puis lis quelques pages d'un livre avant de me décider à sortir.

Je descends à l'arrêt de bus en bas de chez moi et prends le premier se dirigeant à ma destination.

Une fois arrivée devant la boîte de nuit, je la contourne et me retrouve à l'arrière. Alejandro m'a donné ce que j'avais à livrer hier, il n'est donc pas là aujourd'hui.