SECRET LOVE

❀ Chapitre 14 ❀

~La meilleure des thérapies, ce sont les meilleures amies et leurs autocollants~

« Francesca m'a souvent prise pour sa psy alors qu'au final c'est elle qui a su être ma thérapie. Elle et ses autocollants, évidemment. »

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Aria Hamilton

Qu'est-ce qu'il m'a pris !

Je ne l'avais jamais autant provoqué auparavant. Pendant ces grandes vacances, je me sentais bien trop coupable pour le confronter mais maintenant je ne peux plus simplement baisser les yeux devant lui et accepter tout ce qu'il dit ou fait. Je ne veux plus et je ne me laisserais plus marcher sur les pieds par lui.

Nouvelle vie, nouvelle moi.

C'est sur ces pensées que je passe le pas de ma porte. J'entre dans l'appartement aussi frustrée qu'énervée. Je ne perds pas de temps et retire rapidement mes chaussures en les balançant dans un coin de la pièce. Je ne m'attarde pas plus dans le salon et me dirige directement vers le petit couloir pour atteindre ma chambre.

J'ouvre la porte et souffle de fatigue et de frustration avant d'allumer la lumière. Au moment où la lumière éclair ma chambre, je pousse un cri en reculant. Je me rattrape de justesse au chambranle de la porte en chancelant pour ne pas tomber.

Je relève la tête vers la chose, ou devrais-je dire la personne qui a provoqué mon cri. Ma meilleure amie est assise sur mon lit avec un grand sourire collé au visage mais quand elle voit mon humeur, la sienne se dégrade tout aussi vite.

- Toi, t'as passé une mauvaise journée. 

- M'en parle même pas. Je suis exténuée de cette journée et quand je rentre en pensant pouvoir me reposer, ma chère meilleure amie me fait presque avoir un arrêt cardiaque. Journée exceptionnelle ! M'exclamais-je sarcastiquement.

Elle grimace mais après quelques secondes elle me sourit compatissante et à l'aide de sa main, elle tapote la place libre a côté d'elle. Sans plus attendre, je m'approche de mon lit et m'assoie près d'elle.

- Allez vas-y raconte-moi tout, je t'écoute. Dit-elle en me regardant impatiente.

Je soupire en tournant ma tête vers elle.

- Je n'ai pas dormi, j'ai passé ma nuit à essayer de ranger ma chambre et ce matin, avant d'aller en cours, j'ai reçu un message de refus pour le job pour lequel j'avais postulé et maintenant je suis officiellement sans emploi et exténuée. Mais je crois que le pire qui me soit arrivé aujourd'hui est le fait que je viens de croiser ton frère dans le square au coin de la rue. Clamais-je en m'emportant.

Je me calme et me laisse tomber le dos contre la surface moelleuse de mon lit tout en soupirant. Francesca ne perd pas de temps et se laisse à son tour aller contre mon matelas se retrouvant a quelques centimètres de ma tête.

Instinctivement, nous tournons nos têtes dans la direction de l'autre. Nos yeux se rencontrent et tout de suite un léger sourire se dessine sur mon visage alors qu'elle me sourit déjà de toutes ses dents.

Elle ne me presse pas pour que je lui raconte ce qu'il s'est passé alors que je sais qu'elle en meurt d'envie mais elle ne le fait pas parce qu'elle sait que je ne suis pas toujours à l'aise quand je parle. Même si avec elle, c'est différent. Je n'ai pas honte de lui parler et j'aime le faire parce que je sais qu'elle m'écoute et qu'elle m'aidera si j'en ai le besoin.