SECRET LOVE

✩ Chapitre 8 ✩

~Aria, sors de ma tête~

« Je sors un carnet de dessin et je laisse mes mains dessiner ce à quoi mon cerveau pense sans cesse. Je lui en veux de ne jamais sortir de ma tête, que se soit de sa faute ou non. »

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Alexander Wilson

4:06 AM

Son regard.

Ce que j'y ai vu. C'était tout sauf de l'incompréhension. Se pourrait-il qu'elle sache, ou est-ce d'un autre secret dont elle a peur. Je ne peux plus la sortire de ma tête, elle me rend fou.

J'aimerai savoir de quoi elle a tant peur, mais la question que je me pose est : si je découdrais la vérité, l'utiliserai-je contre elle ou compatirai-je avec ce qu'elle cache.

De toute façon, je suis persuadé qu'elle cache quelque chose et je finirai par découvrir ce que c'est, quitte à m'en méprendre.

Aria je découvrirai ton secret et je te détruirais.

Je t'en fais la promesse.

***

5:07 AM

Ami.

C'est ce que nous étions. Mais c'était avant.

Avant.

Ce mot qui nous définis, tout en nous détruisant.

***

6:08 AM

Une obsession.

Voilà ce que représente Aria pour moi. Je pense à elle bien trop souvent mais quand je l'imagine, je repense à tout ce qu'il s'est passé. Je la hais, pourtant mon cerveau ne cesse de penser à elle.

Putain d'Aria, j'aimerai que tu sorte de ma tête.

Je crois que je suis en manque. J'ai finis les deux boîtes d'anti-douleurs et je dois dire que c'était vrai, ça te fou dans les vaps mais rien de mieux que de la vraie drogue. Je dois trouver le dealer de cette université, question de vie ou de mort.

Mais malheureusement avant ça, je dois trouver un job, je ne peux plus voler l'argent de mon père alors il va falloir que je m'en procure moi-même.

Je récupère mon téléphone sur la table de chevet et vois qu'il est six heures quarante. Chester dort toujours et je ne veux pas rester ici dans mon lit, sinon je sais vers qui mes pensées se tourneront. Alors je me lève et je me vêtis d'une tenue de sport, je pense aller courir un peu. Peut-être que cela m'aidera à faire le vide dans ma tête.

Une fois prêt, je récupère mes écouteurs et sort de la chambre sans un bruit ne voulant pas réveiller mon coloc.

***

Ça doit faire un peu plus de trente minutes que je cours, mes écouteurs sont toujours dans mes oreilles et diffusant différents raps. J'essaie de ne penser à rien mais c'est peine perdue, elle ne quitte plus ma tête, malgré la musique à fond qui pourrait presque me faire perdre un tympan.