SECRET LOVE

❀ Chapitre 11 ❀

~Après une nuit horrible, une matinée pourrie, me voilà avec une nouvelle catastrophique~

« Je perds aussitôt le sourire qui s'était formé sur mes lèvres et un hoquet de surprise franchie la barrière de ma bouche. Comme si ses paroles m'avaient effrayée, je tourne la tête de gauche à droite rapidement en grimaçant. »

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Aria Hamilton

Je passe les portes de ma salle de classe et je m'affale sur un siège du fond, comme depuis le début de cette année. Je sors rapidement mon ordinateur et souffle de fatigue et de frustration.

- Que t'arrive-t-il gente dame ? Dit soudainement Ezio sortie de nul part.

Je pousse un léger crie et pose ma main sur mon cœur.

- Olala toi t'as pas eu une bonne nuit. Ton plan cul ne s'est pas présenté. Demande-t-il avec une mine compréhensive.

Je retire vite la main de sur ma poitrine et lui donne une tape sur l'épaule. Il rigole et me redemande pour qu'elle raison j'ai, d'après ses mots, une tête de zombie dépressif.

- Alors déjà bonjour, ensuite pourquoi je suis passé de gente dame à zombie dépressif ? Dis-je feignant l'énervement.

Avant qu'Ezio ne puisse me répondre quoi que ce soit, les portes de la salle s'ouvre dévoilant un Alexander aussi furieux qu'amusé. Sûrement furieux que j'ai volé son travail et amusé d'avoir détruit le mien.

C'est injuste ! Je me suis vengé de lui pour m'avoir humiliée, normalement ça s'arrête là, mais non, évidemment Alexander ne laissera jamais rien passer.

Le regard que je lui lance est si noir que même Ezio n'ose plus parler. Il se racle la gorge attirant mon attention et avec un léger sourire, il dit :

- Je suppose qu'il est l'une des raisons de ton état, je me trompe ?

- Non. Bon ok, il y a trois raisons. La première, je n'ai pas dormi de la nuit. La deuxième j'ai postulé pour un petit boulot, c'était ma dernière chance et ce matin j'ai reçu un message de refus. Et pour finir la troisième raison est que ce con nommé Alexander a détruit ma rédaction. Terminais-je en soufflant une nouvelle fois.

N'entendant aucune réponse de la part de mon ami, je me tourne vers lui et c'est à ce moment que je remarque qu'il retient son fou rire. En me regardant à son tour, il ne peut se retenir et explose de rire. Quelques personnes se tournent dans notre direction. Un regard en particulier me fixé attentivement. Sans le vouloir, je me mets à rougir ce qui fait décupler l'hilarité d'Ezio.

La professeure finit par nous regarder et ses yeux nous lancent clairement des avertissements mais de toute évidence Ezio n'en a strictement rien à faire.

Après quelques minutes de gêne supplémentaire, il s'arrête enfin de rire et me regarde toujours autant amusé. La professeure tape dans ses mains faisant arrêter les bavardages des étudiants.

- Bonjour à tous. Avant toute chose, je tiens à vous dire que je récupérerai vos rédactions à la fin de l'heure. À présent, nous pouvons passer au cours. S'exclame-t-elle à l'attention de tous les élèves.