❀ Chapitre 16 ❀

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~Un comédien et un séducteur hors pair~

"Je ne le connaissais pas aussi intelligent et observateur. Je pense pouvoir affirmer qu'Ezio n'est pas qu'un simple coureur de jupons mais il est aussi un excellent comédien. Il a si bien joué que moi-même je me suis demander si ça ne s'était pas réellement produit."

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Aria Hamilton



Nous arrivons devant la porte et bizarrement je sens que mes mains deviennent moites à l'idée de devoir rentrer devant tout le monde. Je n'aime pas être le centre de l'attention. Je crois qu'Ezio le sent, parce qu'en moins d'une seconde son bras se retrouve sur mes épaules. Il me sert contre lui quelques instants puis se replace correctement.

Il place nonchalamment son bras sur mes épaules et il laisse son poids peser, comme s'il était blessé à une de ses jambes. Je lui lance un regard interrogateur et toujours avec son éternel sourire, il me fait un clin d'œil.

- Joue le jeu mi bonita. Souffle-t-il avant d'ouvrir brusquement la porte.

Tous les regards se tournent vers nous mais étonnement, il n'y en a que deux qui attirent mon attention. Celui de la professeur qui nous regarde d'un mauvais œil, décidément, madame Steven et moi ne risquons pas de devenir amie. Et le deuxième regard qui me fais aussi frissonner que bouillonner de rage, celui de mon cher Alexander. Sans m'en rendre compte, je tourne la tête vers lui et nos yeux s'ancrent.

Dans ses yeux, je vois qu'il y pense. Il pense au fait qu'il m'ait presque supplier de l'embrasser. Il pense au fait que nos lèvres ont pu être aussi proche, à la limite de se toucher. Il pense à ce que l'on s'est dit.

Mais malheureusement pour moi, je pense par-

Je suis coupé dans mes pensées par la voix de notre professeur qui nous demande pour quelle raison avons-nous autant de retard. Elle veut nous mettre à la porte, je le vois à ses sourcils froncés de mécontentement. Elle n'a pas digéré notre petit spectacle quotidien à moi et mon cher ennemi.

- Alors, j'attends une réponse, sinon c'est la porte. Dit-elle avec un sourire fier.

Elle peut sourire autant qu'elle veut à la simple pensée de nous mettre dehors mais évidemment grâce à Ezio, ça ne reste qu'une simple pensée.

- Madame, nous avons une sauveteuse dans la classe ! S'exclame soudainement mon ami avec un sourire jusqu'aux oreilles.

Je le regarde ne comprenant pas à quoi est-ce qu'il joue mais je ne laisse rien paraitre préférant lui faire confiance.

- Monsieur Gonzalez, arrêtez votre petit jeu et surtout effacez-moi ce sourire d'idiot de votre visage avant que je ne vous envoie dans le bureau du proviseur. Tonna madame Steven qui commençait sérieusement à perdre patience.

- Ecoutez m'dame, ce n'est pas que monsieur Anderson ne me manques pas hein, mais vous ne comptez quand même pas mettre à la porte un pauvre malade qui a usé de ses forces pour venir en cours. Dit Ezio en feignant la douleur et le choc de la "méchanceté" de notre chère professeure.

- Je...Et de quoi souffrez-vous ? Demande-t-elle mal à l'aise.

J'aimerai répondre qu'il souffre d'une sombre idiotie mais je me retiens et la regarde d'une manière épouvanter dans le but de la faire culpabiliser.

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