Chapitre 25

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Je n'arrive pas à dormir

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Je n'arrive pas à dormir. Dès que je ferme les yeux, un sentiment de culpabilité me remonte à la gorge et me donne envie de vomir.

Je n'aurais peut-être pas dû lui crier dessus alors qu'il est encore fragile ? Mais d'un autre côté, je ne peux pas excuser ce qu'il a fait. Pourtant, on n'a jamais dit qu'on était ensemble et exclusifs. Mais je pensais que notre relation était assez spéciale pour qu'il ne veuille pas aller ailleurs.

Je pensais que ce que je ressentais n'était pas à sens unique.

J'ai dû me tromper.

À moins que...

Merde.

Je déteste les relations humaines parce que je ne comprends pas les autres : avec moi-même, ça roule, parce que je me comprends, mais dès que ça parle d'une autre personne et des émotions des autres, c'est fini. Je n'aime pas ça.

Je ne comprends pas comment les autres réfléchissent, quand ce n'est pas comme moi, alors je déteste Alex d'être aussi différent. Ça m'embrouille le cerveau.

Au bout d'une bonne heure, je n'en peux plus. Je me lève du canapé en jetant le plaid d'un coup de pied bien mérité, et me dirige vers ma chambre.

Lorsque j'ouvre la porte, je ne sais pas si Alex dort ou non. Il fait sombre et je ne vois rien devant moi, mais je m'en fiche. J'avance et me pose devant le lit, les bras croisés, en pleine réflexion. Est-ce que je dois le réveiller ? Est-ce que je dois le laisser tranquille ? Est-ce que je ne devrais pas dormir et parler de tout ça demain, à tête reposée ?

— Cléa ?

Parfait, il est réveillé. Alors je me tourne et allume la lumière, le faisant sursauter et grogner, mais je l'ignore et monte dans le lit pour m'asseoir en tailleur devant lui.

— Je n'arrive pas à dormir.

Il se frotte les yeux. Il n'a pas l'air d'avoir vraiment dormi, mais la lumière est plutôt agressive d'un seul coup et même moi, je dois cligner des cils pour m'y adapter.

— Moi non plus.

— Parfait. Parce qu'il faut qu'on parle.

Il esquisse un simple sourire en secouant la tête alors que je fronce les sourcils en croisant les bras sur ma poitrine.

— Quoi ?

Il laisse échapper un rire et secoue la tête.

— Ça ne m'étonne pas.

— De quoi ?

— Que tu débarques en pleine nuit jusqu'à venir me brûler les yeux avec la lumière. Tu ne sais pas attendre, c'est ça ? Tu ne sais pas être patiente ?

— Quoi ? Tu préfères que je retourne dans le salon et t'ignore toute la nuit ?

Il secoue la tête et plonge son regard dans le mien alors que j'arque un sourcil.

Black Bikers, Tome 6 : La panthère dévouéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant