Chapitre 39

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Une vie semble s'être écoulée depuis mon départ alors que je pose mes clefs de voiture dans le bol de l'entrée

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Une vie semble s'être écoulée depuis mon départ alors que je pose mes clefs de voiture dans le bol de l'entrée. Mon appartement n'a pas changé, mais j'ai la sensation que moi... oui.

Après une semaine d'absence, retrouver mon chez-moi me fait un véritable bien.

J'ai aimé retourner chez ma mère, faire une coupure dans ma vie et prendre du recul, mais je suis soulagée de revenir et réalise à quel point ça m'avait manqué.

C'est ça ma vie... Et il a fallu que je parte pour le réaliser.

Après trois jours à Gainesville, chez ma mère, on a décidé d'aller rendre visite à ma grand-mère à Waco. On y est restés pendant quatre jours. Dès qu'on est rentrées à Gainesville, j'ai décidé de revenir chez moi. Mon vrai chez-moi.

En me laissant tomber dans mon canapé, un soupir de soulagement m'échappe.

J'avais besoin de cette pause. Respirer, réfléchir, me reposer... C'était devenu vital. Maintenant, je suis prête à reprendre ma vie avec plus de recul.

Après dix minutes à fixer le vide, je me décide à me relever. Je commence donc à ranger mon appartement et à le nettoyer. Je décide de changer l'emplacement des meubles et entame un véritable chamboulement dans ma vie. Ça aussi, ça devient vital.

Ce n'est qu'au bout d'une bonne demi-heure que j'entends du bruit autour de moi et je sursaute lorsque la porte s'ouvre dans un fracas et que je me retrouve avec une arme pointée sur moi.

Yann me fixe avec un regard noir, avant d'écarquiller les yeux et de baisser son arme.

— Cléa ?

J'esquisse un sourire et ouvre grand mes bras.

— C'est moi !

— Putain, j'ai cru tu te faisais cambrioler ! Et j'ai cru que t'étais morte ! T'étais où, putain ? Pourquoi tu répondais pas ? Qu'est-ce qui t'a pris ? Pourquoi tu es partie sans rien dire ? Qu'est-ce que tu fais ? Hein ?

Je ris en m'avançant vers lui et n'hésite pas avant de plonger dans ses bras pour le serrer contre moi. Je retrouve son odeur et inspire une longue bouffée dans un couinement de plaisir.

— Tu m'as manqué aussi, murmuré-je.

Ses bras se referment enfin sur moi alors qu'il me serre fermement contre lui jusqu'à me soulever du sol avec un grognement.

— Sale petite...

Il me secoue dans tous les sens sous mon rire et finit par me reposer sur le sol pour m'attraper par les épaules et me placer face à lui.

— On va devoir s'expliquer, jeune fille ! Tu réalises dans quel état on était ?

J'esquisse un sourire gêné et replace mon visage contre son torse pour le câliner.

Black Bikers, Tome 6 : La panthère dévouéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant