À Whitesboro, les Black Bikers ont toujours été la loi.
Cléa Dumphreys et Alexander Swan se sont rencontrés par hasard et ont vu leur relation évoluer au fil des jours et des semaines pour devenir l'un des couples les plus mythiques de Whitesboro.
D...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je peine à reprendre mon souffle. Je pensais avoir rêvé lorsque j'ai vu la voiture de Cléa dans le parking et d'autant plus quand, en relevant la tête, j'ai vu de la lumière s'échapper de sa fenêtre.
Je peinais à croire qu'elle était enfin rentrée.
Mais elle est là.
Mon monde s'arrête de tourner alors que nos regards se croisent et je sens mon cœur se remettre enfin à battre après une semaine d'absence.
J'aperçois Yann dans mon champ de vision, mais n'y prête pas d'attention. Cléa est là et j'ai soudainement envie de hurler contre elle. Toute l'inquiétude de la semaine me défonce de l'intérieur et je fronce les sourcils quand je vois son léger sourire éclore sur ses lèvres.
— Tu te fous de moi ? grondé-je. Tu penses qu'avec ton sourire adorable tu vas réussir à me faire oublier que tu m'as ignoré pendant une semaine entière ?
Son sourire s'accentue et je pointe mon doigt sur elle alors qu'elle s'avance d'un pas.
— Tu n'as pas intérêt à venir vers moi avant de t'être expliqué ! Tu étais où ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ? Pourquoi tu ne répondais pas à mes appels et mes messages ? Tu as dit que tu avais besoin de prendre l'air, pas que tu devais disparaître !
Elle éclate de rire en continuant de s'avancer et avant que je ne puisse la menacer de nouveau, elle pousse mon bras tendu et me saute dessus.
La soudaine bouffée de son parfum pénètre mes poumons et tout mon corps frisonne de soulagement.
Elle est vraiment là, en bonne santé et souriante, et surtout... Elle ne me repousse pas. Elle ne m'abandonne pas. Elle veut encore de moi.
Putain.
En moins d'une seconde, mes bras s'enroulent autour d'elle pour la soulever du sol et alors qu'elle passe ses jambes autour de mes hanches, je glisse mes mains dans ses cheveux pour la redresser et planter mon regard dans le sien.
— Tu étais où, putain ? murmuré-je.
Elle fonce sur mes lèvres et la retrouver me fait pousser un grognement. Je réponds à son baiser en tirant sur ses cheveux pour rapprocher son visage du mien. J'ai envie de la dévorer.
J'entends la porte d'entrée se fermer derrière moi, mais je n'y prête aucune attention et me dirige à l'aveugle dans le salon jusqu'au canapé... Qui n'est plus là.
Je romps le baiser, les sourcils froncés, et regarde autour de nous pour réaliser que les meubles ont changé de place. En voyant ma réaction, Cléa éclate d'un nouveau rire et prend mon visage en coupe pour attirer mon attention.
— J'ai voulu changer les meubles de place. Tu aimes ?
Je plonge mon regard dans le sien et ne vois rien d'autre que le pétillement de plaisir dans ses yeux, son petit sourire, ses joues rouges et ses lèvres gonflées par nos baisers. Elle est divine et elle m'a tellement manqué.
