Chapitre 38

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Un mal de crâne fulgurant me réveille et il me faut plusieurs longues secondes pour recontextualiser la situation

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Un mal de crâne fulgurant me réveille et il me faut plusieurs longues secondes pour recontextualiser la situation. D'après ce que je vois de mes yeux troubles, je suis dans mon lit, dans ma chambre... Tout est normal.

Pourtant, j'ai mal à la tête et au ventre... Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti ça.

Je ne me souviens de rien. Pourquoi je suis comme ça ?

Il me faut plusieurs minutes pour me redresser et regarder autour de moi.

Un seau rempli de vomis, une serviette humide sur le front, une bouteille d'eau sur la table de chevet... Merde.

Qu'est-ce que j'ai fait ?

Je réussis à me lever du lit dans un boucan et traverse ma chambre pour m'effondrer sur la porte de ma chambre et l'ouvre difficilement.

Yann est de l'autre côté, le regard attentif et inquiet posé sur moi, alors que je le fixe.

— Yann...

Il prend une seconde pour respirer avant de hocher la tête. Puis, doucement, il me fait signe de le rejoindre sur le canapé.

— Qu'est-ce que j'ai fait ?

— Tout va bien. J'ai appelé ton psy, il m'a dit que ça pouvait arriver et que tout allait bien tant qu'on en parlait. D'accord ? Mais d'abord, réveille-toi.

— Je ne me souviens de rien...

— Tu as bu.

J'ai l'impression de me prendre un camion. Ça me fait si mal que je fourre ma tête dans mes mains et plonge dans mes souvenirs pour essayer de me rappeler... n'importe quoi.

— Tu n'as pris aucune drogue.

Un léger soulagement m'envahit et je relève la tête pour croiser le regard de Yann.

— Tu as bu la bouteille à côté du lit ?

Je secoue la tête et il se lève pour revenir une seconde après avec. Je la vide rapidement et ne peux m'empêcher de gémir de plaisir. L'eau... c'est si bon.

— Alex, je suis désolé... Je n'étais pas là et les gars en ont profité... Je...

Je secoue la tête.

— Tu n'as rien fait de mal. Je ne me souviens de rien, mais je suis sûr que tu n'as rien fait de mal.

— Si... J'ai... avoué la vérité à Harry et Cassie. J'étais tellement énervé que je n'ai pas pu me retenir et je suis désolé... Je sais que tu ne voulais pas en parler et j'ai tout dit juste parce que j'étais inquiet et énervé, je suis désolé...

Des bribes de la soirée d'hier parviennent à traverser la barrière de mon cerveau et je me rappelle vaguement comment les choses se sont terminées.

— Ce n'est pas grave, murmuré-je. Ça devait bien arriver un jour. Ne t'en veux pas. J'ai joué au con et tu étais simplement inquiet... Je comprends.

Black Bikers, Tome 6 : La panthère dévouéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant