« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent. »
Victor HugoPrologue
« Mi amor, approche. »
Je cherche cette voix qui m'est familière afin de la rejoindre. Je tourne, tourne et tourne... en vain. Je marche, marche, marche sur ces herbes pleines de Marguerites. Tes fleurs préférées, mi amor.
« Suis ma voix, azizam. »
Je ne te trouve pas ! Où es-tu ? Sonne ma voix dans ma tête car ma langue est prisonnière.
Comment te trouver ? Je ne sais pas. Pourtant, je veux parler, hurler ma volonté de te retrouver. Je n'y arrive pas, ne m'en veut pas.
Alors je sens une chaleur sur mes joues, puis une sensation d'humidité les couvre. Ce sont mes larmes qui ruissellent sur celles-ci. Sans aucun contrôle sur mon corps, ce dernier réagit à ma place.
« Je suis là. N'aie pas peur. » retentit à nouveau cette voix qui sonne dans mes oreilles comme une berceuse.
Comment ne pas avoir peur ? Dis moi. Je le voudrais, mais mon coeur a pris possession de mon corps et bat plus fort qu'il ne le devrait.
Calme-toi petit coeur. Tu en as pourtant vu des choses... plus effrayantes, non ?
Puis...
Comme on dit chaque bonne chose à une fin, n'est-ce pas ?
La voici cette fin qui annonce l'arrêt de ma vie qui n'était certes pas paisible mais vivable quand même. Cette fin emporte avec elle mon semblant de tranquillité, de calme et ma faible foi en l'humanité.
Car maintenant on me réveille de mes rêves pour me faire vivre mon cauchemar. Je ne veux pas me réveiller, moi. Je veux continuer de rêver, de voir ces marguerites, fouler mes pieds nus dans ces herbes. Je veux respirer. Je veux surtout continuer d'entendre ma berceuse me dire de ne pas avoir peur, car elle est là.
Mais voilà que cette lumière, cette voix, ces marguerites disparaissent pour me laisser dans l'obscurité. Dans son obscurité.
Car maintenant, je me fait secouer brutalement. Alors j'ouvre les yeux et tombe dans deux iris brûlants de colère, de haine parce qu'ils sont remplis de noirceur.
Ces yeux n'appartenant à autre que mon nouveau cauchemar communément nommé... La Brasa.
Pourquoi autant de noirceur dans un seul corps ?
Allongé à même le sol froid, mon corps se gèle plus encore lorsque ses yeux se plantent à nouveau dans les miens après m'avoir analysé de haut en bas.
Un sourire diabolique se dessine sur ses lèvres, il prononce alors :
— On se rencontre enfin, India Amara Esmeralda Mijares.
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honeyhimalaya
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AMARA
Storie d'amoreAmara, une étudiante en psychologie, mène une existence en apparence tranquille. Cependant, une nuit à Boca Chica, dans sa ville natale à Brownsville, bouleverse à jamais sa vie. Témoin d'une réunion de la puissante Mafia des États-Unis, La Brasa, e...