Quelque soit ce que le moment présent contient, accepte-le comme si tu l'avait choisit.
(from she)
Je repense encore et encore à cette citation. Deux semaines de recherches d'emploi intense et toujours rien. Je me demandes s'il y a un côté positif à ma situation. J'ai beau bien m'habiller, parler deux langues étrangères et correspondre au profil recherché, aucune entreprise ne me rappelle. C'est à croire qu'ils ont perdu mon CV ou qu'ils n'en ont rien à faire de moi. C'est une nouvelle semaine qui commence et j'ai déjà le moral au plus bas. Mes économies s'amenuisent et je m'interdis de rappeler mamie à la rescousse.
Je décide de sortir un instant de chez moi pour me prendre un café et une patisserie. L'air frais me fera sans doute beaucoup de bien. Le café se trouve à quelques mètres de mon domicile. C'est le seul café de Nashcity qui propose des boissons aussi réussit. Après quelques minutes de marche, j'arrives enfin à destination pour remarquer la longue file présente. Autant abandonner tout de suite, me dis-je. Mon téléphone sonne dans la foulée, attirant l'attention des clients de la file sur moi. Mon regard accroche celui d'un blond séduisant qui me sourit gentiment. Ce dernier me fait signe de passer devant lui, ce que j'accepte après avoir promis à ma grand-mère de la rappeler plus tard. Je récupère ma commande très rapidement en évitant de prolonger les plaintes des clients derrière moi. Je remercie le beau blond pour son aide et accepte volontiers son numéro puis reprends le chemin du retour.
Tout se passait bien jusqu'à ce que je remarque que ma fenêtre est resté ouverte. Je me rappelles pourtant l'avoir bien fermée avant de sortir. Tremblante, j'ôte en vitesse mes chaussures pour ne faire aucun bruit. Mon premier réflexe est de prendre le couteau derrière le cadre photo prête à confronter le voleur. Du bruit provient de la salle de bains.
Merde, quelqu'un est bien chez moi et ce quelqu'un fouille dans Mes affaires. J'avance à petits pas, ouvre d'un coup sec la porte vitré et brandit mon arme, menaçante.
-J'ai appelé la police et je suis ceinture noire en krav-maga, je vous préviens. Sortez d'ici, si vous ne voulez pas d'ennuis, criais-je en maitrisant à grand peine les tramelots dans ma voix.
Tout mon être tremble malgré que j'essaye de faire ralentir ma respiration. Je me demandes pourquoi je n'ai pas juste attendu pour avertir et attendre la police.
- Chérie, est-ce qu'on t'a déjà dit que c'est malpoli de s'adresser à quelqu'un sans le regarder dans les yeux, se moque le voleur dont je trouve la voix incroyablement viril.
Curieuse, j'ouvre les paupières auparavant closes pour conforter mon adversaire. Je regrettes immédiatement mon action à la vision du sang qui dégouline de sa blessure à l'abdomen.
Comment il s'est fait ça ?
Désarçonné, je lève les yeux pour mettre un visage sur cette voix rauque mais pourtant exceptionnelle. Chacun des traits du jeune homme en face de moi est d'une perfection presque irréel. Il est grand, très grand, massif et ses yeux gris gravés de pépites d'or me narguent avec arrogance. J'en perd un instant la raison de ma présence.
Bordel de merde, d'où sort-il-il ? C'est le plus bel homme et surement le plus beau voleur qu'il m'a été donné de voir. D'un coup, je me demandes ce que je fais là
- Bien maintenant que tu t'es rincée l'oeil, lâches ce couteau Mindy et viens m'aider à trouver le désinfectant. Je me demande pourquoi Sahil a déplacer mon matériel de soins d'urgence.
Comme statufiée, je ne bouge toujours pas, bloquée quelque part entre songe et réalité.
- Hé ho, arrête de baver et viens. De toute façon, je ne touche pas à ce qui appartient aux autres, sourit-il en coin.
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Roméo n'est pas un héro
Roman d'amour- Crois moi, je vais te rendre accro à ma voix, avide de mon odeur, dépendante de mon toucher, et surtout ivre de mes baisers. - Tu essayeras peut-être mais qui te dit que tu réussiras, répondis-je déjà essoufflé - Moi, je le dis, j'en suis certain...