King home 2/2

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Rien n'est plus sincère que l'amant qui en toi s'insère...

(Him)

L'ambiance gagne de plus en plus en électricité. J'admets que je ne suis pas dans mon état normal. La présence de Juliette me file des frissons le long de l'épine dorsale. Cette semaine, je me suis tapé plus de filles que d'habitude. Bien sur, j'ai continué à entrainer mes petites troupes grâce à la technologie. Fontaine et Jackie ont raison, je fais une fixette sur Juliette. Pourquoi ? Je n'en sais rien et ça me gonfle tellement.  Mon membre quant à lui, n'a jamais été aussi stimuler sans être solliciter. 

Timidement, je sens mon invité s'approcher de moi. Mon dos reste bien exposé à ses gestes manuels. Je ne voudrais pas la faire fuir. Elle hésite un moment, se décide à s'asseoir à côté de moi sans pour autant être trop proche. Dans sa main, elle laisse coule quelques gouttes d'huile de massage, se frotte les mains pour réchauffer l'huile avant de poser ses paumes sur ma peau. Elle se garde bien de me regarder. Ses yeux scannent, chaque recoin de la pièce pour ne pas à regarder mon corps. Je souris à l'idée que ce soit la première fois qu'elle voit un homme aussi bien tailler que moi.

  Posant la tête bien au fond de l'oreille, je serre les dents pour éviter de soupirer ou d'émettre ne serait-ce qu'un son. Sa posture assise à côté de moi n'est pas approprié. Elle est nerveuse et cela se sent dans ses gestes. Ils sont frénétiquement, hésitants et pas assez appuyés. 

- Assieds-toi à califourchon sur moi, ce sera bien plus pratique, commandais-je.

Je sens que je vais le regretter.

De profil, je la vois se crisper en entendant ma voix. 

- Euh.. hésite la brune

- Allez, la presses-je

Tiens toi à carreau, mec, me répétais-je

Elle s'exécute non sans me mettre en garde. J'avais compris la première fois. Si je tente quoi que ce soit, elle me le fera payer, quoique je ne sais pas encore comment et entre nous, je ne tiens pas trop à le savoir.  Je suis bien trop content qu'elle me touche pour écouter ses mises en garde. 

La sentir tout contre moi fait pulser mon sang. Putain, il faut que je me calme. Mentalement, je me mets à compter à l'envers par bon de 9 à partir de 100. 100- 91- 

82- 73-64

Juliette glisse ses paumes chaudes contre mes épaules. Elle touche, tâtes et appuis légèrement contre mon dos. Ses pouces exercent la bonne pression sur ma peau. Je laisse échappé un soupir appuyé avant de continuer à compter.

Bon sang

55- 46- 37

Ses doigts glissent sur chaque côté de ma colonne vertébrale. Ses gestes sont doux. C'est comme si elle en profitait pour me toucher et me caresser.

- Tes mains sont parfaites sur ma peau. Tu n'aurais pas d'autres talents cachés, dis-je au bout d'un moment.

- Chut, ou j'arrête, menace t'elle

- Je suis pote avec ton patron, souviens t'en.

Elle se crispe sur moi d'un coup. Sa posture me donne de folles d'idées que j'essaye tant bien que mal de chasser en l'ennuyant avec mes mots. A défaut, je lui sauterais dessus. Malheureusement pour mes sens, je sens presque distinction la peau de ses cuisses sur moi. Ses belles fesses rebondissent à chaque putain de fois qu'elle essaye d'atteindre mes épaules. C'est pire que me torturer.

- Je me dis surtout que tu n'aimerais pas que mes paumes si douces fassent pression sur un autre de tes membres, si tu vois ce que je veux dire me réponds la demoiselle que j'ai littéralement sur le dos.

Roméo n'est pas un héroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant