L'argent ne fait pas le bonheur. Ah bon, et on parle de quelle somme s'il vous plait ?
( From he )
- Je suis vraiment.... sincèrement désolé. veillez excuser ma maladresse. je vous rapporte un autre verre tout de suite.
Une minute passe, puis deux puis trois autres, mettant mal à l'aise l'adorable serveuse et la jolie brune qui m'accompagne. Je sais que l'une comme l'autre s'attend à ce que je m'emporte. Je pourrais très bien hausser le ton et attirer encore plus le regard des autres clients, mais je n'en fais rien. Je me contente de sourire, de m'excuser auprès de ma partenaire. Mon silence semble beaucoup étonné la brunettes aux cheveux bouclés et certains clients. D'une démarche fière, je file vers les toilettes les plus proches pour me nettoyer rapidement. Qu'importe que ce soit les toilettes des dames. De toute manière, ce ne serait pas la première fois. Une fois que je retrouve une allure un peu plus respectable, je me réinstalle à table sans un mot de plus sur cet incident.
Trente minutes s'écoulent et je m'ennuie comme un rat mort. J'essaye pour la cinquième fois de garder le fil de la discussion avec Brenda toutefois, c'est peine perdue. Il suffit que Bouclettes passe avec un plateau pour que mon esprit se fasse vide. Je réfléchis à la meilleure manière de profiter de sa pseudo-maladresse. Mon regard s'accroche à Juliette à chaque fois qu'elle passe. D'ailleurs, je l'ai déjà interpelé trois fois pour commander la même chose : un panier de pain. Résultat, il y a plus de pain qu'il n'en faut sur notre table.
Brenda est belle, très belle. Ses jambes fines, sa peau laiteuse, son sourire charmeur et ses cheveux si doux lui vont bien. Elle est assez calme et j'ai déjà eu l'honneur de toucher tout ce qu'il se trouve sous ses vêtements si sophistiqués. Aussi canon qu'elle puisse être, elle ne passera pas le cap des deux nuits avec moi. J'espère pour notre bonne entente qu'elle a intégrer cette information.
Le problème, c'est que j'apprécies moyennement le climat froid entre Juliette et moi. Elle se montre indifférente et je n'aime pas du tout ça. Après mon combat avec Maxime, il m'a semblé que ça allait entre nous. Nous ne sommes pas devenus les meilleures amis du monde mais nous avons quand même passé un bon moment à plaisanter et rigoler avec les autres. Décidemment, c'est un pas en avant trois pas en arrière.
Brenda se racle la gorge pour attirer mon attention et profite pour m'avertir qu'elle se rend aux toilettes pour se repoudrer le nez. Pourtant, son nez n'a pas besoin de poudre à mon sens. Autour de moi, les couverts claquent. La salle abrite des conversations diverses et variées. Je repère sans grand mal deux italiennes qui me trouvent - à n'en pas douter - à leur goût. Je les détaille du regard avant d'entendre la voix déplaisante de Sarah-Lee.
- Je peux savoir ce qu'il se passe, me demande la serveuse la moins cordiale du Fight's club -café
- Comment ça ? demandais-je d'une vois dédaigneuse
- Ne fais pas le con et ta grosse voix ne me fait pas flipper. J'ai bien vu que Juliette t'évitais ces jours-ci. Que s'est-il passé ?
Oh ça, je l'ai constaté aussi. Et j'aimerais bien savoir moi aussi ce qui cloche mais cette fouine n'a pas à se mêler de ça.
- De quoi je me mêle, lui répondis-je
- Faut croire que tu es resté con depuis ta naissance, quel dommage
- La prochaine fois que tu me parles de cette manière, je rendrai une petite visite à ton cousin et j'amènerai Justice avec moi.
Ma menace a l'effet escompté. Elle devient pâle et rebrousse chemin en me toisant méchamment. Elle me laissera tranquille pendant un temps. L'un des avantages d'être moi, c'est de tout savoir sur tous les habitants ici. Justice est un des meilleures enquêteurs de tout le compté. Il n'est pas ce qu'il y a de plus loyal. Toutefois, il sait se servir de ses poings aussi bien que de sa queue, quand il ne fourre pas cette dernière dans l'arrière d'un homme. Sarah-Lee revient sur ses pas deux secondes plus tard;
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Roméo n'est pas un héro
Romance- Crois moi, je vais te rendre accro à ma voix, avide de mon odeur, dépendante de mon toucher, et surtout ivre de mes baisers. - Tu essayeras peut-être mais qui te dit que tu réussiras, répondis-je déjà essoufflé - Moi, je le dis, j'en suis certain...