Chapitre 8

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Point de vue d'Ashley

Cela fait maintenant une grosse heure que nous roulons à vive allures avec Kenzo qui me fait signe de prendre la bretelle d'autoroute afin de sortir au resto route. J'ai toujours aimer le nom que mon père donnait à l'autoroute : l'highway. Je prend alors cette bretelle et Kenzo me dépasse pour aller se stationner un peu plus loin face aux vitres du resto route. Il sort et me fait signe de me garer à côté de sa voiture. Je ne réfléchis pas et je me stationne. Je réalise alors que je fuis littéralement mon frère le laissant blesser sur le parking. Je me sens comme étrangère dans ce monde. J'ai l'impression d'être une meurtrière.

— Alors tu vient Ashley on va aller boire un coup et manger un bout. Nous avons encore de la route à faire.

Je lui obéis et je sors de mon véhicule pour le suivre dans le bâtiments, ou l'on prendra un bon café noir sucré et un hamburger avec frite et ketchup pour ma part. Je sais que Kenzo et moi c'est impossible, juste de la pitié et pourtant je ne comprends pas pourquoi m'avoir suivi jusqu'ici.

Une fois installé à une table, Kenzo commence. J'ignore le pourquoi, mais il parle de façon...nerveuse.

— Pourquoi l'avoir fauché avec ta caisse Ashley ? Je ne te comprend pas.

— Je ne cherche pas à te comprendre également. Tu ne me supporte pas Kenzo et là, Dieu seul sait pourquoi tu me suit ?

— Je sais de quoi est capable Jason et crois moi je l'ai déjà vu à l'œuvre sur votre mère.

— Alors, oui je l'ai fauché avec ma voiture comme cela, j'ai du temps pour me retourner. Avec de la chance, je lui ai casser les deux....

Mon téléphone sonne et en regardant, c'est Alya. Je prend le téléphone et place le haut-parleur. Kenzo entendra ce que sa chère sœur aura à me reprocher.

— Alya, décidément, je n'ai jamais de chance.

— Ashley, ton frère est à l'hôpital et tu lui a bousiller ses deux jambes. Pourquoi ? Me crie -t-elle.

— Alya, avec Jason, whisky est égale à violence. Et je refusais le fait de devoir me faire battre mais encore de me faire violer juste parce que ton frère avait une main posée à ma taille et l'autre posée sur mon visage ! Je te croyais ma meilleur amie Alya ?

— Ashley, oui je l'étais , mais vois-tu il y a certaines choses ses derniers temps qui ont bel et bien changé. Tu es devenue agressive et vois-tu, je n'accepte pas le fait que tu expédie mon petit copain en chaise roulante, juste parce qu'il avait un verre de whisky en main ! C'était son quatrième verre et il ne faisait de mal à personne. Jamais , moi, il ne m'a battu !

— Alya ? arrête moi si je me trompe mais est ce que tu es en train de me dire que tu t'amuses à l'inciter à boire juste pour vérifier la théorie de ta sœur ?

— Si je m'en amuse de toutes façons, je crois que je ne saurai plus m'amuser car il en a pour un long moment sans même pouvoir conduire. Sale garce Ashley, je souhaiterai que tu crève sous ses coups .

— Alya ! tu n'as pas honte . Crie Kenzo.

— Kenzo ? Comment peut tu me crier dessus alors que tu as fait un pari avec Kendji de te la faire et de la sauté. Cette fille ne représente rien pour toi. Alors cesse tes conneries.

Je raccroche mon téléphone et soudain, je me referme sur moi . Je ne parlerai plus à Kenzo. Je termine de manger et je me lève, direction ma voiture.

— Ashley, tu peux m'expliquer ce qu'il se passe ? Depuis l'appel d'Alya tu ne m'as plus adressé la parole.

— Kenzo, à dire vrai, part et rentre chez toi ! Tu n'as rien à faire avec moi, je ne t'intéresse pas et tu ne m'intéresse pas. Je ne suis visiblement qu'un défit et un simple pari. Alors va-t'en et laisse moi tranquille tu veux. Rentre chez toi !

— D'accord, donc il suffit que cette fille raconte n'importe quoi pour que tu la crois ? Alors oui j'aime les paris, les filles et m'envoyer en l'air mais je ne fais jamais cela avec des paumés. Je suis toujours resté avec les miens : les friqués. Alors oui tu drift et tu roule en mustang, mais mustang sera toujours inférieur à nos voitures, peu importe le pilotes !

Les paroles d'Alya me restent en tête et pourtant, je ne dois pas fuir. Il me faut tenir tête.

— Alors vu que tu en est à te montrer tel que tu es. Vu que je te dégoute visiblement au plus haut point, explique moi ce que tu fais ici ?

— Non mais tu te fou de ma gueule ? c'est cela ? Que veux-tu entendre ? Ceci? Comme de quoi je suis ici juste dans le but de m'assurer que tu dégage de notre zone ? Que jamais je ne m'intéresserais à une fille comme toi ? Sans oublier que tu as été violée pas un peloton tout entier et qu'en gros tu ne dois pas connaitre l'amour comme le dit Jason ? Il a ses raisons, mais je ne suis pas de son avis, pour lui, une putain bosse sans amour. Tout simplement. Ça te fait mouiller d'entendre cela ? C'est cela que tu voulais entendre de ma bouche ? Me cria-t-il.

Une pulsion alors s'empare de moi, et je le gifle avec toutes les forces qu'ils m'étaient possible de réunir. Ma main reste comme imprimée sur sa joue. Que j'ai été bête et stupide qu'un friqué puisse comprendre la situation.

— Espèce de salopard. Alors vu que visiblement, tu aimerais tant que je disparaisse des illégales, saches que je retourne chez mon frère et que je serai présente à chaque illégale. Mais ne vient jamais plus m'adresser la parole ou faire quoi que ce soit. Et encode-le-toi car je te retrouve devant ma bagnole de paumée, tu comprendra que je t'écraserai comme un merdeux que tu es.

— Ashley, maintenant tu te calme et tu redescend sur terre. Tu as pris ce que je t'ai dit pour ce que moi je pensais, et pourtant il n'en est rien du tout ! Je n'aime pas savoir que ce connard te bats, alors tu écoute toutes les conneries de ma sœur et j'ignore le pourquoi. Mais jamais je n'ai fait de pari te concernant. Tu veux rentrer chez toi et pourtant tu es en danger, Est ce que tu te fou de la mort ? Me demande -t-il plus calmement.

— Kenzo, je me fiche de crever, la seule chose que je demande est que cette vie de merde se termine pour moi. Il n'y a rien de bon pour moi dans cette vie. Alors , croire ce que ta sœur me dit et me dire qu'elle a été ma meilleure amie, elle est peut-être plus crédible que toi que je ne connais pas du tout ! Alors , reste avec les tiens et cesse de t'en faire pour moi. Je vais aller chez ma mère et affronter ta garce de sœur et le reste je verrai bien. J'ai encore la chance d'avoir un boulot et donc à moi de me démerder pour survivre dans ce monde pourri. Bonne nuit Kenzo et mes excuses d'avoir fait irruption dans ta vie, a cause d'une idée stupide de ta sœur. Mais cela je ne l'ai compris que bien trop tard.

Kenzo me retiens par le bras et m'empêche donc de monter dans ma voiture.

— Quelle idée stupide ? tu veux bien m'expliquer ?

Le regard de Kenzo s'est mis subitement à être inquiet . Je lui ai alors raconter.

— Vient t'asseoir car cela risque d'être long ? Je t'offre un verre ?

— On rentre et on prend tous notre temps, Cela te convient ?

— D'accord, je t'explique et tu ne me juge pas. Cela marche pour toi ?

Kenzo me regarde droit dans les yeux et je me sens comme mal à l'aise. Il pose une main sur ma portière et la referme, puis il passe un bras dans le bas de mon dos et m'invite à le suivre pour rentrer dans le bâtiment. Je ferme ma voiture à clé et nous rentrons, prenons nos boissons et retournons nous installer à notre table située devant nos voitures.

Les dérives de l'amour🍀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant