𝑯𝒆𝒂𝒓𝒕 𝒕𝒐 𝑯𝒆𝒂𝒓𝒕 | Tome 2

𝟭𝟴 - 𝗦𝗲𝗹𝗲𝗻𝗮

18 - 𝓘𝓽'𝓼 𝓪... ?

Selena

C'est enfin le grand jour, c'étaient les quatre jours les plus longs, je sors du travail vers dix-sept heures. J'étais vraiment pressé aujourd'hui.

Je me dépêche de prendre mes affaires pour pouvoir rentrer à la maison, comme Esmeralda commence à faire vider son l'appartement, ils vont aller à l'appartement qu'Adam à gardé.

Je dis au revoir à M.Peters, et pour la première fois, il me fait un sourire.

Je lui souris en retour, mais bien trop pressé, je ne fais même pas attention.

En sortant, j'ai un sourire bête qui traîne sur mes lèvres. Je commence à avancer quand j'entends une moto dans mon dos. Elle sort du garage de Henry'S. J'ai presque envie de me retourner, mais le bruit est insupportable, pourquoi les gens à moto doivent se la péter ?

Je commence à avancer, mais j'entends toujours très fort cette moto, il ne fait pas très clair alors j'avoue que j'ai un peu peur, je presse le pas étant toujours dans cette rue.

Je sens la moto à côté de moi.

Oh mon -

J'ai les chochottes.

La moto s'arrête à côté de moi, et le garçon remonte sa visière.

Putain, je le déteste.

Christopher.

Je reconnaîtrais ses yeux, jusqu'à l'autre bout du monde. Je ne vois que ses yeux, mais je sais qu'il sourit.

— Tu me fais chier, Christopher, dis-je en lui donnant une gentille petite tape sur le torse.

Je l'entends rire derrière son casque, alors je continue d'avancer.

— Selena, attends, dit-il en me suivant avec sa moto.

Je m'arrête et je l'écoute parler.

— Viens avec moi, je t'emmène chez moi, Esmeralda et Adam viennent manger, dit-il.

Je le regarde et je regarde mon tailleur et mes talons, je ne vais quand même pas monter sur sa moto ?

— Selena, entends-je dans mon dos.

M.Peters, arrive sa mallette d'avocat à la main.

— Est-ce que cet homme vous embête ? Dit-il en s'approchant de moi, de façon -

De façon protecteur ?

Je suis presque tentée de dire oui, j'ai envie de rire seule de ma connerie.

Chris me regarde puis le regarde.

— Selena, si tu oses dire que oui, dit-il en lisant dans mes pensées.

— Veuillez ne pas lui faire du chantage, dit M.Peters.

Je souris pour détendre l'atmosphère.

— Non, non, il ne m'embête pas, dis-je en souris à M.Peters.