Florian l'héritier [BL]

9-Les loups de Toronto

Résumé des chapitres précédents

Les quinze jours avant la rencontre avec les loups de Toronto sont passées. Florian s'était accordé ce délai pour rechercher le coven familial, hélas, sans succès. Il a commencé d'agir en demandant à Ted de lui obtenir des informations sur les gardes en noirs ? Il compte retrouver Zina, la petite amie de Sven, qui aurait réussi à quitter le monde souterrain et se plonger dans les documents de Sven que Faulkner lui a confié.

Noah Markalan, son frère qui est universitaire a avancé dans l'analyse de la puce et il travaille sur un détecteur permettant de neutraliser la machine centrale qui active les différentes puces.

Florian réalise que ses neveux, des héritiers Markalan sont en danger et il convainc les scientifiques d'évacuer les enfants pour les protéger.

***

La puissante berline plairait à Faulkner.

Les humains s'arrêtent sur le passage du convoi, cherchant à deviner qui se cache derrière les vitres opaques, se demandant s'il s'agit d'une de leur star.

Deux véhicules à l'avant et deux à l'arrière encadrent mon véhicule pour me protéger. Ça me parait un peu excessif, mais je ne m'appartiens plus et représente désormais le prestige de la meute.

Une bien maigre représentation !

Dimitri et Paul m'attendent à l'entrée de la base. Je sors du véhicule et parcourt les lieux, j'ai toujours apprécié cet endroit dans lesquels mes pères passaient du temps. J'y voyais un terrain de jeux et désormais, c'est plus compliqué.

Quand les humains passent devant l'endroit, ils voient un terrain vague étroit et passent rapidement dans cette zone mal famée, coincée entre l'aéroport de Nice et la Méditerranée. En réalité c'est une immense base militaire, dissimulé par magie avec des centaines d'hectares de terrain, un port et un aéroport.

Je salue mon second et mon oncle.

Si Paul est ici, c'est qu'il a renoncé lui aussi ! Il dirigeait le laboratoire pharmaceutique de notre groupe, avant de prendre une pause pour se consacrer à la recherche de son frère. Il est pale, mince, blond aux yeux bleus.

Le souffle me manque et je me sens mal face aux emmerdes qui nous assaillent. Curieusement, mes pensées se tournent vers Faulkner et son sourire magnifique et alors que nous sommes en danger il assure que c'est tranquille. Il m'a fait le coup plusieurs fois au cours de ces quinze derniers jours, on débarque dans un endroit glauque et on galère, pris dans un fossé ou coincé par un précipice et il me sortait sa phrase à deux balles. J'ai l'impression de le sentir à mes côtés qui me console.

─ On peut savoir ce que tu fabriquais ? demande Dimitri.

─ J'ai tenté quelque chose pour retrouver mes pères, sans succès !

─ Allons-nous préparer, la meute de Toronto a atterri. J'ai des hommes à nous qui les surveille et ils ont débarqué à une dizaine.

─ Je veux aller voir mon grand-père avant.

J'ai supposé qu'ils allaient protester, mais Dimitri siffle une voiture qui se remet en position pour partir et il va m'ouvrir la portière.

─ Je t'accompagne.

J'ai le trouillomètre à puissance mille, ça empire et ma famille, la meute est en danger.

Je ne vais pas y arriver et je me sens si seul.