Florian l'héritier [BL]

épilogue

Martial Markalan

Que vont devenir Florian et les autres ?

J'inspire une goulée d'air frais et ouvre les yeux sur un plafond blanc.

Je ne suis plus prisonnier du piège et je tourne le cou, perdu cherchant Ira.

Dimitri est à mon chevet et me salut. Il efface une tache de bave sur son épaule en souriant gêné.

─ Mon ami, c'est si bon de te revoir.

Je me demande combien de temps est passé, il a des cheveux gris et je ne suis pas tranquille.

─ J'ai blanchi d'un seul coup, marmonne t'il en caressant ses boucles grises et ça va faire un an que vous aviez disparu.

La communication passe toujours bien entre nous deux à mon grand soulagement.

Une année ? Mais comment ont-ils ...

─ Où est Ira ? Il va bien ?

─ Dans la chambre à côté. J'ai dit aux toubibs que tu ne voudrais pas être séparé, mais ils ont rétorqué qu'ici c'est un hôpital par un hôtel. C'est ton fils qui vous a sauvé...

─ Hans ?

─ Non, Florian, sacré gamin ! Il s'est passé tellement de chose mon ami. Enfin en résumé je suis content de revoir ta tronche et que tu reprennes le boulot car je n'en pouvais plus.

─ Je suis content moi aussi, aide-moi à me lever, je dois aller voir Ira.

Mon père est assis à mon chevet et me bloque. Il a pris un sacré coup de vieux et accuse les années. Je lui serre la main d'un geste d'excuse.

─ Papa ! comment tu te sens ?

Il est accompagné de Florian, mon bébé et d'un inconnu.

Les clameurs étouffé dehors me permettent de deviner qu'il y a aussi les chipies Clara et Lena ainsi que Noah et Zoé et leurs enfants.

Ils ont l'air de tous aller bien.

─ Laissez rentrer mes enfants, j'ai besoin de les voir.

Le médecin qui se tenait dans un coin cède et ils rentrent tous dans la pièce dans un joyeux charivari.

Je les embrasse tous, soulagé de les retrouver en pleine forme, ils sont visiblement éprouvés et les rides d'anxiété chez Noah, Lena et Clara sont nouvelles, je laisse passer et les serre tous contre moi, l'essentiel c'est qu'ils aillent bien.

Nous avons tous jacassé un moment, chacun enchainant les souvenirs et les paroles sans queue ni tête.

J'ai parfaitement remarqué que Florian se tient à l'écart, impassible, entouré d'une ombre noire. C'est lui, mais il n'est plu le même. J'ai perdu mon jeune fils naïf et je découvre un sorcier sévère et puissant, l'homme qui l'accompagne semble son âme sœur.

─ Présente moi, clame l'homme étrange qui l'accompagne.

Ils s'enlacent, et ça c'est nouveau aussi. J'ai le temps de remarquer leurs alliances.

─ Papa, je te présente Faulkner mon mari.

─ Tu es Marié ? Mais on a dormi combien de temps ? marmonne Ira debout adossé au chambranle de la porte et m'a battu de vitesse pour le rejoindre.

─ Je suis content de te revoir papa et que tout le monde aille bien.

Florian a assuré, mon gamin si étrange.

─ Florian a été l'alpha et il a tenu les rênes pour toi, explique Dimitri. Tu peux être fier de lui.

─ J'ai un enfant moi aussi ou même deux, ajoute fièrement Dimitri. Un bébé changeant araignées un adorable petit garçon une crème qui a déjà un an et une jeune femme détective que Karen et moi avons officiellement adoptée aussi.

J'examine celui qui est lié à mon fils. Le garçon emble solide, un peu brute pour Florian et pourtant dans leur couple on a l'impression que le patron est Florian. Il semble si sûr de lui. Il a sauvé la meute et nous a sauvé avec Ira, moi qui m'inquiétais.

***

Florian

Papa a utilisé ses pouvoirs de Bersek et implanté toutes les connaissances indispensable pour Faulkner et ils lui ont offert une Ferrari.

Inutile de préciser que mon mari ne jure que par eux.

─ Mais papa tu le gâtes trop !

─ Je veux le remercier de t'avoir épaulé et d'avoir protégé la meute. C'est la seule chose qu'il voulait.

Je découvre mes pouvoirs sans en mesurer vraiment l'étendue.

Un groupe de goules nous avait tendu une embuscade sur le retour au village avec mes pères et je les ai stoppés à moi seul. L'ombre est un puissant allié.

─ Tous tes loups sont prêts, la réunion du conseil va commencer alpha, explique Dimitri.

─ Merci, mon pére et moi avons répondu en même temps.

Il rigole en secouant la tête.

Ce n'est plus moi l'alpha, je suis enfin libre.

─ Si nous repartions dans la maison champignon maintenant que tes pères sont rentrés ? suggère Faulkner.

─ Excellente idée.

FIN