The Devil's Wolf Tome 1

- 16 -

Point de Vue de Cole.

Je suivis Brando dehors, pour essayer de le calmer, mais je savais que ce n'était pas simple.

– Je te jure que je vais tuer celui qui lui a fait ça. Brando, les poings serrés, les yeux pleins de rage, essayait de se contrôler.

Je savais qu'il était attaché à Amber, mais il ne l'avouerait jamais. Je l'avais compris lors de la dispute avec Stella et Amber, où il s'était emporté de manière bien trop protectrice.

Brando n'avait jamais été en couple. Un jour, il m'avait dit qu'il ne voulait jamais tomber amoureux, qu'il préférait éviter la douleur d'un cœur brisé. J'avais compris que ça venait de son passé, de son père, qui avait perdu l'amour de sa vie.

Moi, je ne savais pas vraiment ce que c'était, l'amour. Quand j'étais avec ma mère, elle ne sortait avec personne. Elle disait toujours que je lui suffisais.

Je jetai un œil à Brando qui faisait les cent pas devant le café. Il essayait de contenir sa rage, de ne pas exploser. J'avais beau le connaître, cette colère là, je savais qu'il avait du mal à la canaliser.

– On va le trouver, t'inquiète. Dis-je, d'une voix calme, mais je sentais bien que ça n'allait pas suffire à le calmer.

– Non, j'en fais une histoire personnelle. Me répondit-il, presque en serrant les dents.

Juste à ce moment-là, Brandy, qui avait dû me suivre sans que je ne le remarque, arriva derrière nous.

– Ecoute Brando, je sais que tu tiens à Amber, mais là en faire une histoire personnelle, tu abuses un peu. Il ne mâchait pas ses mots, mais c'était pour le bien de tous.

Brando se tourna vers lui, un regard dur dans les yeux, mais il resta silencieux. C'était difficile pour lui, je le savais, mais il fallait qu'il se calme.

– Je t'ai dit que j'en fais une histoire personnelle. Brando répliqua, sa voix froide, presque menaçante.

Il rentra dans le café avec détermination, et nous, on le suivit, sachant qu'il pouvait faire peur à tout le monde s'il laissait sa colère prendre le dessus. Brando était, de loin, le plus impulsif et psychotique de notre groupe. Quand il explosait, il était difficile de le calmer.

– Brando, assieds toi, on va discuter. Sophie, sa sœur, tenta de le raisonner d'une voix calme, mais ferme.

Brando ne répondit rien et s'assit finalement sur un tabouret. Il évita le regard des autres, mais on sentait bien qu'il bouillait intérieurement.

Amber, juste en face de lui, avait remis ses lunettes de soleil. Elle semblait vouloir se cacher derrière ce simple accessoire, mais elle ne faisait que cacher un peu plus ses émotions.

– Bon... tout d'abord, j'aimerais que vous gardiez votre calme quand je vais parler, ok ? Sinon vous allez me braquer, et je ne pourrai plus parler. Amber prit la parole, mais sa voix tremblait légèrement, comme si elle savait que la tension allait bientôt exploser.

Nous nous taisons tous, l'atmosphère lourde de non-dits. Je m'assis juste à côté de Sam, essayant de me concentrer sur autre chose que l'intensité de la situation.

Amber commença à expliquer ce qui lui était arrivé. Je jetais des coups d'œil furtifs à Brando pendant qu'elle parlait, observant son visage impassible. Pourtant, je pouvais voir ses poings se serrer tellement fort que ses ongles s'enfonçaient dans sa peau, laissant des marques rouges qui viraient peu à peu au bleu.

– Voilà, vous savez tout. Amber conclut enfin, sa voix tremblante.

Tous les regards se tournèrent vers Brando. Il fixa Amber sans rien dire. L'atmosphère était tendue, comme si le moindre mot pouvait faire exploser la situation.