The Devil's Wolf Tome 1

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Point de vue de Cole.

( Quelques minutes plus tôt.) 

Je remarque que tous les gars sont présents lorsque nous entrons dans la salle de réunion, assis autour de ma chaise habituelle. L'atmosphère est tendue, et je n'ai pas besoin d'être un génie pour savoir que ce n'est pas pour discuter des derniers potins.

– Pourquoi nous réunir un soir de fête ? Je lâche ça d'un ton sec, sachant pertinemment que ce genre de réunion, dans de telles circonstances, n'a rien d'une simple formalité. C'est clairement une urgence.

Le chef prend la parole, les yeux fixés sur chacun de nous, l'air aussi impassible que d'habitude.

– Je tenais à vous informer que certains des membres vont partir pour l'Oklahoma dès demain matin.

– Oklahoma ? Brando fronce les sourcils, déjà sur la défensive. Pourquoi ?

– Les Devil's Aigles royal d'Oklahoma sont dans la merde avec un trafic d'armes, donc vu qu'ils nous aident pour régler le problème de 'Derek', je leur envoie mes meilleurs hommes pour le moment. Donc demain matin, vous partez à Oklahoma.

– Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'armes ? demande Brando, ses bras croisés, le regard calculateur.

– Il y a eu un problème avec la livraison. Un mec nommé Marcel leur a foutu de la fausse monnaie, donc c'est parti en bain de sang. Ils ont perdu quelques hommes, que ce soit du côté d'Oklahoma ou du côté de Marcel.

Brando acquiesce, son visage se durcissant à la mention de "bain de sang". Il connaît la gravité de la situation et la rapidité avec laquelle tout peut dégénérer. Je le vois réfléchir, sans dire un mot, mais son silence en dit long.

– D'accord, nous serons prêts à partir demain matin," dit Brando.

Le chef, en jetant un regard à chacun d'entre nous.

– Désolé de vous demander ça si vite les gars, mais il faut régler ce problème rapidement. Je ne veux aucune perte civile dans cette affaire.

– Pas de souci, ça fait longtemps qu'on n'est pas partis en run avec les gars, réplique Brandy, un petit sourire en coin, visiblement déjà prêt à partir.

Quoi ?! Attendez, il est hors de question que je m'en aille maintenant, alors que Sophie a ce fils de pute qui la suit.

Je me redresse, les poings serrés, mon regard fixé sur le chef.

– Chef, je ne veux pas remettre en question votre autorité, mais pour ma part, c'est non. Il est hors de question que je laisse Sophie toute seule ici, sachant que Derek court toujours dans la nature.

Le chef reste calme, mais sa réponse est glaciale.

– Elle ne sera pas seule. Son vieux père est là, et puis Joé, qui la surveille depuis un moment. Parce que, tu sais, quand t'étais à l'hôpital, trop occupé à faire ton patient modèle, c'est lui qui a pris le relais pour la surveiller, hein ? Donc, c'est non négociable, gamin.

Je roule des yeux, n'arrivant pas à croire ce que j'entends.

– Mais... je commence, la frustration montant en moi.

– Non, Cole. C'est tout, tu pars là-bas. Il me fixe, un regard perçant. Tu veux vraiment discuter un ordre, gamin ? T'as l'air d'oublier qui est le boss ici.

Je secoue la tête, mes dents serrées, et je me recroqueville sur mon siège. Je ne peux rien répondre, pas sans risquer d'envenimer la situation encore plus.