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bias_iris

Aimé par charles_leclerc et 10 825 autres personnes

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1865 commentaires.

06/06/2022.

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Charles Leclerc.
20 juin 2022, 17h30.
Appartement de Charles.

Je me réveille, morose. Je suis rentré à Monaco ce matin, à 6 heures après que nous ayons décollé de Montréal à 21 heures, la veille. J'ai terminé cinquième au Grand Prix du Canada, ça n'est pas catastrophique mais j'aurai espéré faire mieux. Pour autant, je ne pense qu'à une chose : mon père. Aujourd'hui, c'est une cinquième année sans lui et ça me tue. Au quotidien, je ne montre rien mais à la date de son décès, je m'autorise à évacuer ma peine.

Iris ne sera pas là, aujourd'hui et je ne lui en veux pas. Son écurie l'a retenu, je n'ai pas compris la raison mais peu importe.

Je m'empare de cochonneries, m'installe dans le canapé et me lance une série mais je n'y prête pas une grande attention, ayant les photos de mon père et moi sous les yeux. C'était mon héros, il s'est démené pour que je puisse en arriver où j'en suis et je lui en serai reconnaissant, éternellement. J'espère qu'il est fier de là-haut.

Mon téléphone sonne et aussitôt, je décroche.

« Salut, Charles. Comment est-ce que tu vas ?

– Pas au top, ai-je avoué avec un faux sourire.

– Tu veux qu'on sorte ? Peut-être que ça te changera les idées ?

– C'est gentil, Pierre mais ça ira...

– Bon, comme tu veux. Tu n'hésites pas si tu as besoin.

– J'ai besoin d'Iris, rien de plus...

– Tu sais que ce n'est pas de sa faute...

– Ouais, je sais...

– Courage, Charles. »

Je raccroche et je m'effondre en larmes. Bon sang, qu'est-ce que c'est compliqué de vivre sans une personne qu'on aime. J'entends des bruits dans la serrure et je me relève, sachant que c'est elle. Je lui ai donné un double de mes clés.

« Bébé ? C'est moi, je suis rentrée ! » a-t-elle crié.

Je me lève et me fige dans l'entrée, face à elle. Elle lâche ses affaires et sans attendre, je m'effondre au sol, retombant sur mes genoux et emprisonne sa taille de mes bras.

« Oh, Charles... »

Je hurle, extériorisant mon mal-être. J'en avais besoin, c'est indéniable. Iris me cale entre ses jambes et s'adosse à la porte, me caressant les cheveux. Elle chantonne une douce mélodie et ça m'apaise. Voilà, elle découvre une face cachée que je refusais de lui dévoiler.

Rendez-vous au prochain virageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant