Chapitre 11 ♪. Résister

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Tayden

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Tayden

À la base, je ne voulais pas venir dans ce club où la jeunesse dorée londonienne se donne rendez-vous pour une série de bringues endiablées.

Déjà parce que je déteste les soirées entourées de gosses de riches, mais aussi parce que s'il y a bien un endroit qui pullule de mes pires démons, c'est bien ici.

Si la cocaïne n'a pas d'odeur, moi je la sens. Il y en a de tous les côtés...

Après avoir échappé aux griffes d'une poignée de femmes qui m'ont reconnu et qui me collaient bien trop amicalement, je me suis réfugié dans le recoin VIP, dans lequel je peux observer la foule dansante au sommet d'un balcon, sans contact direct avec elle.

Tous ces gens qui boivent, fument et se droguent dans tous les sens, me donnent des sueurs froides.

Je suis un nouveau repenti de la drogue qu'on surnomme " la neige", mais pour la nicotine et l'alcool, ce n'est pas encore ça.

Un sevrage efficace prend du temps et demande beaucoup de courage.

Je dois couper tous ces poisons un par un, et un jour, peut-être que je deviendrai aussi clean qu'un nouveau-né.

Il ne me faut qu'une seconde pour trouver un type en train de snifer de la blanche dans un coin peu discret. Mon corps entier se tend.

Je pourrais en prendre moi aussi. Je suis à quelques pas d'un voyage euphorique et surpuissant.

C'est impossible d'oublier toutes les sensations que l'on traverse en plein trip.

C'est dans ces moments comme ça que mon cerveau me hurle de faire des folies.

Non.

Je ne craquerai pas.

Je finis mon verre d'alcool avant de passer une main dans mes cheveux.

Parfois, j'ai honte de moi.

Honte du souvenir de l'ancien drogué que j'étais, et qui serait capable de rappliquer en moins de deux.

La simple vue de ce type en train de se farcir le nez une nouvelle fois m'hypnotise. 

Mon cœur se met à battre plus vite, entraînant de sévères tremblements dans tout mon être.

Je suis en putain de manque.

Mais plutôt crever que de replonger comme un faiblard sans avenir.

— Tay' chériiii ! Tu es venu finalement ? s'écrit une voix familière.

J'ai juste le temps de me retourner que deux bras entourent mon buste de manière oppressante.

Comme toujours, c'est une rockeuse aux cheveux roses qui vient m'importuner.

J'appuie sur son crâne pour la repousser.

You Can Have My HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant