Chapitre 4 ♫. Riposte

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Tayden

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Tayden

Il ne fait pas encore jour lorsqu'un son brusque rompt mon état de sommeil profond. En tant que marmotte accomplie, j'ai besoin de plusieurs secondes pour me resituer dans mon environnement.

Je suis dans une chambre d'hôtel. On est en tournée. Tout va bien.

Pas besoin de m'inquiéter plus que ça...

De nouveau, une série de bruitage se fait entendre. J'ai une idée que qui ça pourrait être.

— Zach...dégage... marmonné-je.

Il ne répond pas. Ça se trouve, je m'agace peut-être après un membre du personnel qui est juste en train de m'apporter quelque chose.

Peu importe, je suis encore trop crevé de la veille pour aller jusqu'au bout de cette énigme sans importance. Je replonge presque instantanément dans le royaume des rêves.

L'alarme de mon téléphone programmé pour 9 heures sonne dans un son de heavy metal puissant. Même si j'en ai l'habitude, le réveil est toujours chaotique. Sans le faire exprès, j'envoie valdinguer la bouteille d'eau sur ma table de nuit dû à mon sursaut.

Quoi de mieux qu'un boucan pareil pour bien commencer la journée ?

Je me sens en pleine forme.

Le moelleux extraordinaire du matelas y joue pour beaucoup. Je m'étire longuement avant de filer sous la douche. Je fouille dans un de mes sacs pour prendre les vêtements qui se trouvent au sommet de la pile.

Aujourd'hui, on va enchaîner les répétitions et les essais des micros, c'est donc inutile de chercher à ressembler à une fashionista.

J'enfile un boxer propre puis un jean sombre et un simple t-shirt noir.

Lorsque je boucle ma ceinture, mon corps entier se tend.

Putain.

C'est quoi cette sensation atroce ?

À mesure que je gratte mon postérieur et mon entrejambe, les démangeaisons empirent et cela devient insupportable. Je manque de trébucher au sol tant je déambule maladroitement jusqu'à la douche. J'enlève tout et me réfugie sous le jet d'eau froide.

Du poil à gratter...

Du putain de poil à gratter.

Ils vont m'entendre...

Après de longues minutes à combattre cette mauvaise blague, je ne prends même pas la peine de m'habiller et m'entoure les hanches d'une serviette de douche. Je claque la porte de ma chambre pour toquer agressivement à celle d'Hazel.

Quand elle me voit débarquer à moitié nu, son sourire est immédiat.

— Tu te crois marrante ?

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