CHAPITRE 17: Jefferson.

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Amélia était montée à l'étage avec sa petite équipe en entendant les moteurs des TWS arriver. Nous, on est resté à notre place en la saluant de loin. On venait d'avoir contrat avec une chaîne de télé et un magasin pour diffuser nos films X grâce au Brothel qui est devenue très, très connu et apprécié des clients.

Rosalia vient prendre la place d'Amélia et se colle à moi en me regardant.

-Que veux-tu ? demandais-je d'un ton détaché, alors que je prends une gorgée de ma bière.

-Tu aimes bien les enfants ?

Je la regarde en fronçant les sourcils. Je n'ai jamais caché que je m'entendais bien avec les enfants et c'est la première fois qu'elle me parlait de ça.

-Oui, ça dépend lequel c'est tout.

Elle hoche la tête en réfléchissant et je peux voir qu'elle se retient de m'en poser une autre. Je n'allais pas l'inciter à le faire parce que je n'ai absolument pas envie de lui répondre.

-Tu ne trouves pas qu'Amon ressemble à Amélia ? me balança mon frère en posant ses coudes sur la table.

Pas beaucoup. Niveau caractère, je dirais que oui, parce que c'est elle qui l'élève, mais une ressemblance physique, je ne trouve pas.

-Pas énormément, répondais-je en haussant les épaules.

-Ou même à toi ? Quand tu étais petit ? demanda Grey insistant.

Il essaie de me faire rentrer des idées fausses ou quoi ?

-C'est impossible. C'est le fils de Juan, répondais-je froidement.

-C'est vrai qu'il y a une petite ressemblance, marmonna Rosalia dans sa barbe.

-C'est impossible que ça soit le mien ou le sien. Amélia n'aime pas les enfants et en avoir encore moins, elle me l'a déjà dit. Et quand on le faisait, on se protégeait.

Rosalia baisse les yeux vers la table, comme blessé. J'avais eu une relation avec Amélia et je ne compte pas l'effacer, elle fait partie de mon histoire. De mon passé, de mon présent et de mon futur.

Je veux qu'elle fasse partie de mon futur.

Je veux Amélia.

Ils haussent les épaules en mettant fin à cette conversation qui commençait à m'énerver. Les membres de TWS s'étaient étalés sur la longueur de la table en bouchant l'espace de tout à l'heure.

Tout se déroule bien. La musique était en fonds, les brebis étaient à leur occupation, des rires et des discussions autour d'une bonne bière, certains s'amusaient à charrier les Prospects en leur faisant des petites blagues. Les Régulières s'étaient mises à côté de leur mari ou bien à l'écart pour s'occuper des enfants.

Rien ne change de d'habitude. Sauf, la femme qui se trouve à l'étage.

Elle ne peut peut-être pas me pardonner du jour au lendemain, seulement, j'espère qu'avec le temps elle le fera. J'ai besoin d'elle. J'ai besoin d'Amy.

Rosalia pose une main sur ma cuisse sous la table, puis remonte discrètement sur mon entre-jambe qu'elle se met à caresser à travers mon jean. Je lui jette un regard au coin et elle me sourit en continuant de faire durcir ma queue.

Elle devait être en manque et s'ennuie, tout comme moi. Je n'étais pas bavard et ils savaient, donc ils me laissaient tranquille à mon bonheur.

J'attrape subitement le poignet de Rosalia pour nous diriger dans le club et de monter jusqu'à ma chambre. Je la plaque contre le mur et embrasse son cou sous ses gémissements. Mes mains soulèvent sa robe pour toucher sa poitrine pour titiller ses tétons.

The Demon of Angel T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant