The Demon of Angel T.2

CHAPITRE 25: Amélia.

Je quitte rapidement la salle de bain pour en retrouver une autre à l'étage. Il en avait au moins cinq dans cette villa qui vaut des millions de dollar et pour la plupart, elles sont inoccupées.

Je prends la première qui vient et mi en gouffre à la hâte en plaquant mon dos contre la porte puis tourne le verrou pour que personne ne puisse entrer.

Mais merde Amélia ! Qu'est-ce qu'il vient de se passer par la tête ?! Tu as cédé comme une gamine en chaleur alors que c'est un traître !

Je plonge mes mains dans mes cheveux en me dirigeant vers le grand miroir.

J'avais les joues aussi rouges que ma robe, mes cheveux étaient en bataille, mais heureusement, mon maquillage n'avait pas bougé, tout comme mon rouge à lèvres qui avait juste quelques bavures, je rectifie.

Ça ne voulait rien dire. On s'est mis d'accord là-dessus. Ce qui vient de se passer dans cette salle de bain ne voulait rien dire du tout, c'était juste histoire de décompresser un peu avant de retourner dans la gueule du loup. Rien d'autre.

Un souffle exaspéré quitte mes lèvres.

Je me déteste...

Mon sous-vêtement était trempé et la pression dans mon bas ventre ne veut pas descendre. Et elle ne risque pas de descendre pendant un bon moment...

Il n'y a qu'un seul moyen pour me soulager. Merde, Amélia t'est vraiment en manque sans déconner !

Mes jambes me dirigent d'elle-même vers les toilettes, je mis installe dessus après avoir fermé le couvercle. Je retire ma culotte et je peux voir un fil de cyprine.

-Amélia, tu dois être en chaleur pour faire ça ici, murmurais-je à moi-même.

Je glisse lentement mon majeur le long de mon intimité et remonte jusqu'à mon clitoris gonflé et excité. Je gémis doucement et commence des mouvements circulaires dessus.

Les sensations de sa bouche sur mes lèvres, sur mon cou pour me laisser des marques. Je mordille ma lèvre inférieure en retenant un gémissement et bascule la tête en arrière.

Je sentais le plaisir me traverser les veines à chaque instant en me remémorant ses mains baladeuses sur mon corps, entendre ses gémissements, sa langue me caresser les lèvres avant de m'embrasser jusqu'à ne plus avoir de souffle.

Et dire que Jefferson se soulager aussi de son côté...

...Ses cheveux en bataille, sa bouche rose, sa main sur sa queue courbée en faisaient des va-et-vient dessus en se serrant un peu plus au niveau de son gland. Sa chemise ouverte, son torse musclé et tatoué, son pantalon et son boxer sur ses chevilles. Ses yeux verts qui devaient être fermés pour mieux visualiser ce qu'il imaginait...

Mes doigts s'accélèrent d'eux même. La jouissance parcourt tout mon corps dans un moment délicieux. Je pose ma main sur ma bouche pour étouffer un cri qui menaçait de résonner dans toute la salle de bain.

Il me faut quelques secondes pour récupérer un esprit sain et non celui pervers en manque de sexe.

Je pars me laver les mains, vérifié encore une main mon maquillage, rajoute une couche de rouge à lèvre et sort de la pièce comme si de rien n'était.

Rester neutre est la meilleure des solutions. Ça ne laisse aucune personne avoir le pouvoir sur toi.

Grâce à ma formation, j'ai dû apprendre à le faire même si parfois, c'était difficile, très difficile.

Arrivé dehors, je vois tout le monde dans l'herbe ou étais positionné de grandes tables pour aller dîner. On ne pouvait pas me mettre avec les enfants cette fois, parce qu'il n'en n'y avait pas. Pour le coup, j'aurais accepté avec plaisir de m'installer avec eux.