CHAPITRE 29: Jefferson.

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Je regarde sur mon téléphone si c'est la bonne adresse qu'Otis m'avait envoyée. Je savais que ce jour allait arriver et l'excitation qui a dans mes veines était plus que satisfaisante.

Trois sur trois.

Je descends de ma moto pour aller toquer à cette grande demeure. Plus grande que la mienne. Je remonte l'allée pour aller jusqu'à leur porte d'entrée.

Grey et Mathias étaient restés avec Amélia et Amon pour veiller sur eux. Ils voulaient venir, mais j'ai refusé. C'était mon affaire. Son honneur. Son ordre. Alors, me voilà sur le dernier des trois premiers.

Je toque à la porte et une femme de chambre m'ouvre. Jeune en tenue de travail en tant que domestique.

-Bonjour, Raphaël est-il là ?

Elle me regarde de la tête aux pieds en se posant des questions. J'étais habillé normalement pourtant, je n'avais même pas mis la veste du club pour que ça ne retombe pas sur eux.

Surtout que c'était une affaire personnelle, donc le club ne doit pas s'y mêler.

-Je vais l'appeler, vous pouvez entrer, m'invite-t-elle, intimidée.

Elle me fait signe d'aller directement dans la pièce voisine et elle disparaît de ma vue.

Un grand salon, télé à écran plasma, fausse cheminé, grand sofa pour faire un gang bang, de grande bai vitré avec de longs rideaux blancs pour casser la couleur sombre de son intérieure.

C'est donc ça, de vivre comme un vrai riche ? Ça doit être ennuyant dans un tel endroit spacieux et seul.

Des pas résonnent dans la pièce à côté. Il arrive à mon opposé dans son costard blanc, cravate noire, chaussure parfaitement cirée. Il est surpris de me voir ici, parce qu'il ne sait pas comment réagir. Comme les deux autres avant lui.

Heureusement pour moi, je ne porte que du noir.

-Jefferson, que me vaut cette visite ? demande-t-il en s'approchant de moi.

Je lui serre la main qu'il me tend et je prends soin de lui broyer au passage. Je ne suis pas ici pour une visite de courtoisie.

-Je suis venu vous poser des questions sur Amélia. Vous la connaissez mieux que moi d'après ce que j'ai vu à la réception, donc je me suis dit que vous pourrez m'aider, dis-je d'une voix neutre et innocente.

Je vais te massacrer.

Il est encore plus surpris, mais finit par sourire à pleine dent. Comme s'il était plus que ravi de parler d'elle. Il ne connaissait pas Amy. Moi oui.

On finit par s'installer dans son sofa, sûrement avec plein de fluide non-identifier, pendant que la domestique repart à ses occupations. Elle n'était pas bien, elle tremblait comme une feuille et elle garder la tête baissée pendant qu'il était là.

-Amélia vous a parlé de nous ?

Je pose mes coudes sur mes genoux et j'enlace mes mains ensemble avoir un air stressé face à cette situation. J'avais remarqué qu'il regardait beaucoup les gens à la réception ce qui veut dire qu'il les analysés, comme Mathias le faisait.

-Elle m'a dit que vous avez eu une aventure entre vous, il a quelques années et je voulais savoir si c'est toujours d'actualité ? Je me suis dit, que vous deux, ce n'était pas fini, après ce qu'il s'est passé à la réception de sa mère.

Il me regarde de la tête aux pieds en souriant à pleines dents.

Je n'ai fumé aucun joint pour me détendre parce que je voulais que mes émotions prennent le dessus. Je voulais être pleinement conscient de voir ce qu'il l'attend de me délecter de sa peur, et de sa souffrance.

The Demon of Angel T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant