chapitre 04

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Ilhan : Putain Kiara, c'est quoi ça ?

Moi : R... RIEN...pleure...

Imran s'approche de moi avec détermination et arrache brutalement les bracelets que je portais pour dissimuler ma cicatrice.

Imran : C'EST UNE PUTAIN D'BLAGUE ?! -rire nerveux- SORT DE LA, GROSSE HAYATA QU' T'ES !!

Il parlait bien évidemment à Inaya. Celle-ci s'en va en me lâchant bien sûr, un regard empli de mépris.

En 17 ans d'existence, je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi odieux.

Khalti Zoumra : Vous, vous vous foutez de ma goule ? DIGAGEZ !!! Laissez moi avec ma fille !!! Oust !!

Tout le monde avait des visages... Désorientés, je dirais...

Il ne restait que mes deux tantes au salon ; les autres s'étaient exécutées après ce que Khalti Zoumra avait dit.

Khalti : Benti... Je suis désolée... Tu veux en parler ?

Moi : Désolée tata mais je préfère pas, je... Je vais aller me reposer.

Khalti : D'accord ma fille, je suis là si tu as besoin !

La mère d'Inaya, quant à elle, n'a pas prononcé un mot. Nous n'avons jamais vraiment bien communiqué, elle et moi, donc...

Sans leur adresser un dernier regard, je me suis dirigée vers la chambre, l'air désespéré.

La fille que j'avais dans mon cœur comme une sœur a parlé de mon agression, ajoutant et retirant des détails pour me mettre dans la sauce...

Elle a vraiment des problèmes cette fille...

Enfin bref...

Je me suis endormie en pleurant encore une fois. Avec le temps, c'était devenu une habitude pour moi.

𝐋𝐞 𝐋𝐞𝐧𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧

...bip..bip..bip.

C'était ma dernière journée de cours ! Il me restait peut-être encore une ou deux semaines, mais ma tante avait accepté que j'arrête plus tôt.

Je me suis levée avec une joie que je n'avais pas ressentie depuis longtemps.

Après m'être habillée et maquillée rapidement, je suis partie sans Neila, qui était toujours malade.

En descendant les escaliers, j'ai repéré la voiture d'Isaac garée un peu plus loin.

Il a baissé sa fenêtre et cria d'un ton sec :

Isaac : OHH DÉPÊCHE !! J'AI PAS TON TIME COUSINE ?!

Il est toujours aussi aigri et sec avec toi ?

Ouais.

Je me suis empressée de grimper dans la voiture sous ses cris et grognements. Il m'a rapidement lancé un regard à la Scarface et a démarré sans même vérifier si j'étais attachée. À force, ça ne m'étonnait même plus de sa part.

Kiara : Il dit Amin,je dis AmenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant