chapitre 26

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La joute verbale se poursuivit, chacun de nous s'entêtant dans son opinion avec une obstination comique.

Soudain, la porte s'ouvrit, interrompant notre échange. Un membre du personnel s'adressa à nous, visiblement soucieux de notre bien-être.

Isaac : Bah ouais mec, pourquoi ça n'irait pas ?

Le membre du personnel insista pour s'assurer que je me portais bien, mais Isaac, fidèle à lui-même, ne manqua pas de commenter la situation avec son humour caractéristique.

Isaac : Elle aura pas besoin de toi, fraté ! Salam !

Le membre du personnel, visiblement désorienté par nos échanges, prit congé avec un air perplexe.

Isaac, se moquant gentiment de la situation, imita le membre du personnel en reprenant.

Isaac : Je parle à la patiente, ÇA VAAAA ? voix aiguë

Je ne pus retenir un rire face à son imitation hilarante. Mais notre amusement fut de courte durée, car le téléphone d'Isaac se mit à sonner bruyamment, brisant l'instant de légèreté.

Moi : Répond ?

Isaac : Nan, t'inquiète.

Le téléphone continuait à sonner, insistant comme s'il allait exploser à tout moment. Finalement, Isaac décida de répondre.

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Je ne pus retenir un rire face à son imitation hilarante. Mais notre amusement fut de courte durée, car le téléphone d'Isaac se mit à sonner bruyamment, brisant l'instant de légèreté.

Moi : Répond ?

Isaac : Nan, t'inquiète.

Le téléphone continuait à sonner, insistant comme s'il allait exploser à tout moment. Finalement, Isaac décida de répondre

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Moi : Réponds ?

Isaac : Nan t'inquiète.

Le téléphone n'arrêtait pas de sonner, à tel point que je croyais qu'il allait exploser. Finalement, Isaac a fini par répondre.

Isaac : Ouais, c'est qui ? Pourquoi vous m'harcelez d'appels ? Vous savez pas dos-

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Isaac : Eh astaghfirullah, tu veux quoi, toi ? Parle vite, la conne de tes morts, j'ai pas ton temps moi.

... : ...

Isaac : J'ai pas compris frère, déjà, qui t'a dit qu'on était shab même ?

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Isaac : Vas-y, vas-y, rêve bien, mais plus qu'amis, c'est-à-dire ? Tu veux qu'on soit ze3ma cousins zebi ?

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Isaac : J'm'en fous, j'parle pas avec les keh moi, ciao.

Il a rangé son téléphone avec une expression de colère sur le visage. Je pouvais voir toute la tension accumulée en lui, comme une tempête prête à éclater.

Moi : C'était qui ? Pourquoi t'es énervé d'un coup, wesh ?

Isaac : Ça ne te regarde pas.

Cette réponse m'a rappelé brusquement la réalité de notre relation. Lui et moi, nous n'étions rien l'un pour l'autre. Nous n'avions aucun compte à nous rendre. Aucun engagement, aucun lien officiel, rien qui justifie que l'on se confie l'un à l'autre.

Kiara : Il dit Amin,je dis AmenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant