chapitre 17

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Moi : En vérité, je ne te déteste pas, mais tu m'exaspères. Tu me suis partout, tu me plaques contre les murs, tu m'insultes, tu voles ma nourriture, tu es d'une bipolarité extrême...

Il a soudainement posé ses mains sur mes joues et m'a regardée intensément pendant deux secondes, puis... Il n'a littéralement rien fait.

Nous nous fixions dans les yeux, et je fronçais les sourcils, ne comprenant pas ses intentions. Que voulait-il exactement ?

Je me perdais dans ses yeux, je vous promets, ses yeux verts étaient tellement beaux.

Il a déplacé son regard vers mes lèvres, puis, mon téléphone a sonné.

Dieu merci, c'était trop gênant !

Il a rapidement enlevé ses mains et a recommencé à fixer droit devant lui, comme si de rien n'était.

Moi : Allo ?

... : ...

Moi : Oh ? C'est qui ?!

... : ...

J'ai immédiatement raccroché. Ne prenez jamais l'habitude de répondre aux appels masqués.

Moi : Ça devait être des gamins faisant des canulars. On rentre ?

Isaac : Ouais, sec.

Nous allions nous lever quand une fille, visiblement ivre, s'est approchée de nous.

... : Ohhh, Isaaaac.

Elle tenait à peine debout, vêtue d'une mini-robe moulante d'un rouge éclatant.

... : C'est qui elleeee ?

Isaac : Dégage, frère, tu veux quoi toi ?!

... : Mais cherrrrii.

Moi : Bonne nuit.

Isaac : Ohh, attends, tu vas où ?!

Moi : Bah, apparemment, tu as des comptes à rendre. Je vous laisse à vos affaires, selem.

Je me suis levée et suis partie. Il m'avait trop exaspérée. En réalité, il ne me devait absolument rien, mais bon...

Je commençais à m'attacher à lui, c'est là que les ennuis commencent.

J'ai commencé à courir, à fuir la situation.

Il a commencé à pleuvoir, et moi...

J'ai commencé à pleurer...

Je sais, c'est étrange, mais j'en avais besoin. Le problème est que je n'avais aucune raison d'être triste à ce moment-là...

J'entendais des pas derrière moi, et cela m'a effrayée. Dans cette ville, on peut s'attendre à tout, surtout dans mon quartier.

Alors, je courais le plus vite possible.

J'entendais vaguement quelqu'un parler derrière moi, jusqu'à ce que cette personne me rattrape et pose une main sur mon épaule.

Moi : OHHHH !!!

... : C'est bon, oh ! C'est moi !!

Décidément, il ne va vraiment jamais lâcher l'affaire.

Moi : Laisse-moi tranquille, Isaac.

Lui : Pourquoi t'es triste ?

Moi : Moi ? Triste ? Mais tu es schizophrène ou quoi ? Mon pauvre.

Lui : Jure maintenant que tu n'étais pas en train de pleurer.

Moi : Je ne peux pas jurer.

Lui : Ouais, ouais.T'es en colère ?

Kiara : Il dit Amin,je dis AmenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant