Kiara : Il dit Amin,je dis Amen

chapitre 27

J'ai été confrontée à deux jours d'insomnie, une épreuve qui avait érodé mon énergie et ma résilience. Pourtant, malgré cette fatigue persistante, j'ai décidé de me lever et de sortir de ma chambre pour affronter la journée qui s'annonçait. Chaque mouvement était empreint d'une lourdeur, mais je me suis attelée à la tâche avec détermination.

Croisant le regard de ma tante dans le salon, un malaise palpable s'est installé entre nous, un silence lourd de reproches non exprimés. Sans même prendre le temps de me restaurer, j'ai entrepris une véritable expédition à travers les rues de Marseille, déterminée à trouver des opportunités professionnelles là où elles se présentaient.

De café en boutique, de magasin en magasin, j'ai distribué mes CV avec l'espoir d'une réponse positive. Chaque démarche était un pas de plus vers mon désir ardent d'indépendance, un moyen de m'éloigner des jugements et des critiques qui pesaient sur moi.

De retour chez moi, le crépuscule avait déjà teinté le ciel de nuances sombres. Épuisée, je me suis laissée tomber sur le canapé, submergée par la fatigue accumulée au fil de la journée. Malgré mes efforts pour rester forte, quelques larmes ont échappé à mon contrôle, signe tangible du fardeau émotionnel qui pesait sur moi. Car même si je me battais vaillamment en plein jour, la nuit ramenait inexorablement ses démons...

Ravivant mes addictions qui guettaient dans l'obscurité.

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De retour chez moi, le crépuscule avait déjà teinté le ciel de nuances sombres. Épuisée, je me suis laissée tomber sur le canapé, submergée par la fatigue accumulée au fil de la journée. Malgré mes efforts pour rester forte, quelques larmes ont échappé à mon contrôle, signe tangible du fardeau émotionnel qui pesait sur moi. Car même si je me battais vaillamment en plein jour, la nuit ramenait inexorablement ses démons...

Ravivant mes addictions qui guettaient dans l'obscurité.

La journée suivante fut tout aussi consacrée à la distribution de mes CV, un effort soutenu teinté de détermination. Je m'étais entièrement investie dans cette quête, car ce qui primait désormais dans mon esprit était d'accéder enfin à l'indépendance tant convoitée...

Quelques jours plus tard, les réponses ne se firent pas attendre : des invitations à des entretiens d'embauche dans un café du port et dans une boutique spécialisée dans les tenues traditionnelles telles que les caftans et les djellabas.

Je vous épargne les détails de la semaine qui suivit, mais au bout du compte, j'ai reçu des offres d'emploi des deux établissements, mais j'ai préféré opter pour la boutique de robes. Servir dans un café ne me convenait guère, surtout que la rémunération était plus attractive dans la boutique.

Quant au lycée et à mes études, j'avais momentanément mis tout cela de côté... Je reprendrais mes études lorsque je me sentirais mieux sur le plan mental et financier.

Le lundi suivant, jour de mon premier emploi, je parvins à me présenter à l'heure, une petite victoire personnelle pour moi. J'ai fait de mon mieux pour me préparer, dissimulant les marques laissées par mon agression avec de l'anti-cernes et soignant ma coiffure avec minutie.

Arrivée à la boutique, j'ai été chaleureusement accueillie par une dame.

Moi : Bonjour ! Je suis la nouvelle employée.

La dame : Ahh, c'est toi Kiara ******* ?

Moi : Oui, c'est moi.

La dame : Maa Shaa AlLah, tu es toute belle, entre donc.