Suite à une terrible polémique mêlant le grand joueur de foot Kylian Mbappé et Siannah Bartone, cette dernière voit sa vie changer du tout au tout. Son quotidien aussi simple que bien rangé en tant qu'étudiante est bouleversé quand elle est contrain...
nda : merci pour les 6K vus ! N'hésitez pas à voter !
P O L É M I Q U E
19
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
SIANNAH BARTONE
Je n'entends même pas la porte s'ouvrir brusquement, alors que je suis en pleine crise de larmes après m'être réveillée d'un énième cauchemar infernal. J'ai beau essayer de ne plus y penser avant de dormir, je finis toujours par me retrouver dans des tourmentes effroyables dont je ne parviens pas à m'échapper. Mon coeur tambourine à vive allure dans ma poitrine, en rythme avec les tremblements qui secouent mon corps recroquevillé dans l'immense lit.
J'entends qu'on presse sur l'interrupteur et la seconde qui suit, la lumière s'allume, éblouissant la pièce jusque-là plongée dans l'obscurité.
— Siannah, ça va ? s'exclame la voix inquiète de mon colocataire, Je t'ai entendu crier.
Je ne relève pas la tête et la garde obstinément baissée, cachant au mieux mes larmes, malgré le bruit inévitable de mes sanglots. La main du métisse se pose sur mon épaule et me fait lentement pivoter vers lui dans un geste précautionneux. Je sens qu'il cherche mon regard, mais je continue de fixer mes mains tremblantes.
— Siannah, répète-t-il doucement, mais avec un brin de sévérité cette fois, Parle-moi...Tu me fais flipper là.
Sauf que je garde le silence, incapable de m'exprimer, et il finit par deviner tout seul au bout de quelques secondes.
— Encore un cauchemar ? demande-t-il d'un ton prudent.
Je me mords l'intérieur de la joue, puis cède en émettant un geste presque imperceptible de la tête en guise d'affirmation. Le footeux souffle discrètement et s'assoit devant moi en posant ses deux mains sur mes joues pour m'intimer à relever la tête vers lui. Le contact chaud de sa peau m'électrise autant qu'il me réconforte. N'ayant d'autre choix, je le regarde enfin et croise ses yeux bruns. Délicatement, il essuie les larmes sur mes joues de ses deux pouces, sans me quitter du regard et cet instant me parait étrangement irréel.
— J'ai l'impression que ça t'arrive souvent. déclare-t-il.
Mon mutisme confirme silencieusement son impression.
— Je suis là si tu veux en parler, tu sais ? murmure-t-il d'une voix conciliante.
Je détourne légèrement la tête, le coeur serré mais à la fois rassuré.
— Pas ce soir. fis-je tout bas.
Je sens qu'il m'observe avec une grande attention, comme si il était aussi étonné que soulagé d'enfin m'entendre prendre la parole.
