Tout au long de mes voyages, j'ai réalisé que les gens que je rencontrais se faisaient une fausse idée sur la réalité de leur univers proche, de leur environnement de vie. Très souvent, il leur apparaît comme fini et cloisonné, se limitant à leurs seules perceptions.
Ouvrir leurs frontières n'est souvent pas facile et exige une très grande patience et une persévérance infinie. Tout comme la petite bestiole au pied de la montagne grandiose ne verra d'elle que les cailloux longeant son flanc, nous sommes ainsi un être microscopique face au gigantisme, que dis-je à l'incommensurable univers qui est le nôtre. Les frontières en sont autant dans l'infiniment petit que dans l'infiniment grand. Notre esprit tarde à se faire une idée juste de ces dimensions palpables puisque nous sommes restreints par nos propres sens. Se projeter au-delà de celles-ci demande une humilité que ne possèdent pas tous les individus... ni toutes les espèces. Parfois les croyances ancestrales bloquent aussi la pensée, ou encore il y a la crainte d'aller dans les interdits qui rebute les plus téméraires.
Accepter que nous ne sommes pas la quintessence de la réalité universelle est une réalité que l'esprit doit accepter avant de plonger plus en avant dans la découverte de notre vie, de notre origine et de notre filiation intemporelle, universelle. Cela donnera le vertige à l'audacieux mal préparé ou mal renseigné qui se jetterait dans cette quête de cette vérité. Certains en ont perdu l'esprit ou ont vu leur équilibre perturbé à tout jamais et leur personnalité biaisée à se rompre.
Car tout se résume par le fait que nous sommes tout et nous ne sommes rien . . .Gaïa
Chroniqueuse attitrée B45
Benkin III
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Noah Étolias - Les chroniques de Gaïa
Science Fiction"D'une main incertaine Noah prend le petit sac et l'observe : gris argenté, lisse et uniquement marqué de la même broderie que le manteau de son père, il s'ouvre par un rabat magnétique. Noah regarde à l'intérieur et ensuite il renverse le contenu...