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Harry



Je sors de ma chambre et arrive dans la cuisine. Louis est en train de préparer quelque chose à dîner. Je renifle l'odeur qui émane de la cocotte. Ça sent divinement bon. Il a mit un fond musical, ses genoux de vieil homme de vingt-cinq ans se mettent à danser.

- Touche-pas ! Il fait en me prenant la cuillère des mains lorsque je m'apprêtais à goûter. Il l'apporte à sa bouche et goûte à ma place. A sa tête, je vois que c'est vraiment très bon. Il agite ses sourcils pour se moquer, je me sens réellement frustré. Je me mets à bouder.

Il prend ce qu'il reste de la cuillère au doigt et le dépose sur ma joue. J'ouvre grand la bouche, choqué par tant d'immaturité de sa part. A force il me connaît, il sait à quel point je suis rancunier.

J'attrape son bras qui tient la cuillère et la jette, puis aventure mes doigts sur les rebords un peu moins chaud. Je coince Louis contre le meuble et le maquille de sauce orange. Il tente de m'empêcher avec ses bras mais il perd de sa force sous les rires qui embaument notre cuisine. Je rigole et finis par lui dessiner un sourire qui représente bien son état actuel. Je goûte enfin le reste de sauce et c'est vrai que Louis est un cuisinier exceptionnel. Je souris en léchant mes doigts.

- C'est bon ? Il fait en souriant.

- Incroyable. Je fais en souriant. Je lui fais ensuite un gros câlin pour me faire pardonner de lui avoir dessiné ce sourire. Il m'enlace à son tour. Sa main descend sur le bas de mon dos. Mon cœur bondit. Mais t'en a fait beaucoup, non ? Je dis en me décollant, fixant le plat qui est au moins pour le double de personnes.

Je vois mon Louis se mordre la lèvre inférieure, il détourne le regard.

- Lou... Rassure-moi, t'as invité les garçons à venir...? Je fais, suspicieux, en priant pour que ce soit bien nos trois amis les invités de ce soir. En voyant qu'il ne répond pas, je m'éloigne en me posant contre le mur, bras croisés sur ma poitrine. Ça m'angoisse maintenant.

- S'il te plaît. Un effort, juste ce soir... Il fait, en m'implorant presque. Je n'ai pas le cœur de le contester, mais je sais déjà que la soirée va être très longue. Je soupire et accepte silencieusement.

Il me fait un câlin, c'est inhabituellement très spontané. Je profite de cet instant rien qu'avec lui pour lui rendre son étreinte. Je sais que je ne dois pas lui rajouter de stress, je peux faire un effort juste pour ce soir.

La sonnette retentit.

Il se détache.

- Tu peux aller ouvrir, s'il te plaît ? Il demande d'une voix douce.

- Lou ! Je fais les gros yeux, mais cède à nouveau. Je vais péniblement à la porte et ouvre la porte, m'attendant à tomber nez à nez avec ces bouffons d'Alan et Penny. Ma surprise est grande en voyant mon ami, Liam.

- Liam ! Mon ami ! Je fais en ouvrant mes bras pour le serrer.

Je me sens soulagé de le voir ici ce soir. Il me rend ma chaleureuse étreinte et je le laisse entrer dans l'appartement. Quelle ne fût pas ma surprise lorsque je vis, caché derrière le corps d'un mètre soixante-dix huit de Liam, la blondasse la plus insupportable que la Terre ait porté. Je lui souris, de manière plus amicale que d'habitude parce que je me rappelais que c'était pour Louis, que je n'étais pas partis m'enfermer dans ma chambre.

- Salut.

- Salut. Entre, je t'en prie. J'articulais en la faisant entrer. Je pris une grande inspiration avant de lâcher prise et de retourner dans le salon où Louis était en train d'embrasser Penny, sous le regard désapprobateur de Liam.

TÊTE DE CALAMAR [LARRY STYLINSON]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant